. Physiologie generale de l'education physique. t relié au diaphragme, muscle inspirateur parexcellence, par un nerf moteur (le phrénique), et par un nerf sensitif (le pneumogastrique). Chaque mouvement respiratoire est un acte réflexe :les excitations partent des poumons ; elles sont produitespar le retrait de ces organes sur eux-mêmes, lorsquilsse trouvent en position dexpiration. Le pneumogas-trique recueille ces excitations, les conduit jusquaubulbe qui les réfléchit sur le diaphragme par le nerfphrénique ainsi que sur les autres muscles inspirateurspar dautres nerfs émanés de


. Physiologie generale de l'education physique. t relié au diaphragme, muscle inspirateur parexcellence, par un nerf moteur (le phrénique), et par un nerf sensitif (le pneumogastrique). Chaque mouvement respiratoire est un acte réflexe :les excitations partent des poumons ; elles sont produitespar le retrait de ces organes sur eux-mêmes, lorsquilsse trouvent en position dexpiration. Le pneumogas-trique recueille ces excitations, les conduit jusquaubulbe qui les réfléchit sur le diaphragme par le nerfphrénique ainsi que sur les autres muscles inspirateurspar dautres nerfs émanés de la portion la plus élevéede la moelle. Alors survient lexpansion de la poitrineproduite par la contraction du diaphragme et des musclesinspirateurs. Après quoi, les poumons, obéissant à leurélasticité propre, reviennent sur eux-mêmes pendant letemps de lexpiration. A peine sont-ils arrivés à u^certain degré de reploiement quune nouvelle excitationrepart pour le bulbe par la voie du pneumogastrique. .58 LES GRANDES FONCTIONS. sy réfléchit et revient par le nerf phrénique, sous formedinflux moteur qui provoquera la contraction du dia-phragme et un nouveau mouvement dinspiration. Cesmouvements se succèdent pendant toutela vie. ( Voir fig. i.) Ce mécanisme est celui delacte respiratoire sché la réalité, de nombreusesexcitations, émanées du cerveau,peuvent contribuer à précipiterou à suspendre la impressions douloureuses,le chaud, le froid, des émotionsde toute sorte modifient le rythmerespiratoire. En un mot, toutesensation physique ou moraleviolente, quel que soit son siège,retentit sur les poumons. La joie,le chagrin, la crainte sont lori-gine de mouvements respira-toires réflexes qui sappellent lerire, le sanglot, le soupir ou lecri. Les impressions morales elles-mêmes ajoutent leur influence àjcelle du travail pour produire lessoufflement. La peurest dépressive. Cest elle qui explique que le cerf selaisse forcer


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