"L'oncle de l'Europe" devant l'objectif caricatural : images anglaises, françaises, italiennes, allemandes, autrichiennes, hollandaises, belges, suisses, espagnoles, portugaises, américaines, etc. . e ! Caricature de Abel Faivre {Le Journal, juillet 1902)1 * La tiare, la fameuse tiare qui devait taire couler tant dencre, fut mise à toutes les sau-ces par limage. On la trouve plusieurs fois sur les caricatures relatives à Edouard lors descérémonies du couronnement, renvoyées, comme on sait, par suite de la maladie dusouverain. Ici, au bas dune image, on lira : Saïtapharnés-Edouard ; là, la lé
"L'oncle de l'Europe" devant l'objectif caricatural : images anglaises, françaises, italiennes, allemandes, autrichiennes, hollandaises, belges, suisses, espagnoles, portugaises, américaines, etc. . e ! Caricature de Abel Faivre {Le Journal, juillet 1902)1 * La tiare, la fameuse tiare qui devait taire couler tant dencre, fut mise à toutes les sau-ces par limage. On la trouve plusieurs fois sur les caricatures relatives à Edouard lors descérémonies du couronnement, renvoyées, comme on sait, par suite de la maladie dusouverain. Ici, au bas dune image, on lira : Saïtapharnés-Edouard ; là, la légende dunecomposition particulièrement acerbe, portera : Après le souverain quon déterre, le souverainquon enterre. De Saïtapharnès à lEmpereur des Indes. On sait avec quelle facilité lespnparisien sempare de toutes les actualités, quelle que soit leur nature, pour les appliquer auxchoses; -événements ou hommes du jour. Il était donc, de toute évidence, que VOncle delEurope néchapperait pas à cette coutume, et que lon verrait, à ce propos, la couronne deSaïtapharnès revêtir des attributions aussi bizarres quimprévues. LES CABICATTJEES FRANÇAISES ET ÉTRANGÈRES 173. TERRIBLE CAUCHEMAR DE KIPLING. (Puck, de New-York, 14 janvier 1903). * Ce cauchemar c est, comme on le voit, lalliance anglo-germanique ; Edouard et Guil-laume, étroitement unis, esquissant un joyeux avant-deux. Or, il est bon de faire observerque Kipling, le célèbre écrivain ici représenté, sest, en mainte circonstance, ostensible-ment montré très germanophobe. Tout comme en France, des enquêtes ont été ouvertes, ces dernières années, en Angleterre,ausujet de lAllemagne et des Allemands, et lon a pu voir que la germanophobie surlaquelle je me suis déjà longuement étendu ici-même, nétait point une simple illusion!Mais il est très vrai, aussi, quà côté de cette germanophobie qui nest pas toujours rai-sonnée, et qui se perd un peu dans la nuit des temps, il existe
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