. Les métiers . ¨rement connue. Nous avançons lentement etsans sûreté dans cette nuit prodigieuse des volontés sou-veraines de Dieu, et, là où il faudrait un soleil pour toutilluminer, nous ne possédons quune mèche soufrée,pétillante, tressée brin à brin, allumée avec peine, quenous appelons la science, et dont nous sommes, dailleurs,justement fiers. Il a fallu du temps pour découvrir querien nest plus précieux quunecheminée qui fume, et que cesbons coups de vent, par lesquelstoute la colonne ascendante desgaz et des poussières de charbonest ramenée dans lappartementet roule s


. Les métiers . ¨rement connue. Nous avançons lentement etsans sûreté dans cette nuit prodigieuse des volontés sou-veraines de Dieu, et, là où il faudrait un soleil pour toutilluminer, nous ne possédons quune mèche soufrée,pétillante, tressée brin à brin, allumée avec peine, quenous appelons la science, et dont nous sommes, dailleurs,justement fiers. Il a fallu du temps pour découvrir querien nest plus précieux quunecheminée qui fume, et que cesbons coups de vent, par lesquelstoute la colonne ascendante desgaz et des poussières de charbonest ramenée dans lappartementet roule sur les poutrelles. Nousgémissons sur les tentures et lespeintures fanées, et cest une maréedésinfectante qui les a imprégnéesI â et assainies. La fumée tue les ger- ***- mes morbides. Elle a sauvé, dans les fermes basses, dans les taudis,dans les mansardes, et quelquefois, malgré les fumistes,dans les appartements bourgeois, une foule de gensqui ne sen sont jamais clouté et qui se plaignaient LE RAMONEUR 53


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