Sermons du pere Bourdaloue, de la Compagnie de Jesus, pour le Caresme . paixneft point dans le monde, ne nousobflinons pas à ly vouloir trouver. Cher-chons-la OLi elle eft, 8c où Dieu la il ne la mifeque dans lui-même, 6c il napu la mettre ailleurs. Cherchons-la dans uneparfaite foumifTion à la foi 6c à la loi. Si nousîuivons cette double régie , nous aurons tout/ à la fois la paix de lerprit6c la paix du cœ^HîCumque banc re^uUm [ecuti fuerint , ,fi{perillos. Et non feulement nous aurons lapaix , mais labondance de la paix en cettevie , 6c la félicité éternelle dans lautr


Sermons du pere Bourdaloue, de la Compagnie de Jesus, pour le Caresme . paixneft point dans le monde, ne nousobflinons pas à ly vouloir trouver. Cher-chons-la OLi elle eft, 8c où Dieu la il ne la mifeque dans lui-même, 6c il napu la mettre ailleurs. Cherchons-la dans uneparfaite foumifTion à la foi 6c à la loi. Si nousîuivons cette double régie , nous aurons tout/ à la fois la paix de lerprit6c la paix du cœ^HîCumque banc re^uUm [ecuti fuerint , ,fi{perillos. Et non feulement nous aurons lapaix , mais labondance de la paix en cettevie , 6c la félicité éternelle dans lautre, ov»nous conduife, 6cc. •2- TTOici les deux Lettres dont on a par-y lé dans la Préface, Ce font deuxtémoignages dun trop grand poids y eitrop avantageux au Père Bourdaloue,pour ne les pas conferver. On avoir eudabord dejfein de les mettre à la têtedu premier volume^ & cétoit, ce fem-ble, leur place ; mais comme il y avoitdéjà plus de matière dans ce volume quedans les autres, on rHapas crû qi^ïlfût àfropos de le grojfir davantage^. Viiij i^4 %ETTRE DE MONSIEUR *** À une perfonnc de fes proches, T ^_j A perte que nous avons faite dun ami qui nousaimoit,& que nous aimions tendrement eft fi gran-de pour nous , quil ny a quune entière foumifliondux ordres de la providence qui nous en puifTe con-Ibler. Une longue habitude avoit forme entre nous uneparfiiite union ; la connoiffance 8: lulage de Ton mé-rite lavoit augmentée ; lutilité de fes confeils, laprudence, létendue de (ts lumières, fon defintéreiTe!-ment, fon attention & a fidélité pour fes amis , ma-voient engagé à navoir rien de caché ppur lui. Il fetrouvera peu dexemples dun ami , dont on puiiTedire ce que je dis de celui-ci Pendant quarante-cinqfannées que jai été en commerce avec lui, moncœur ni mon elprit nont rien eu pour lui de a connu toutes mes foibleffes & mes vertus : ilna rien ignoré des affaires les plus importantes quiibnt venues jufquà moi : nous nous


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