Les oeuvres de théâtre de Monsieur de Brueys . fie : il faut que cefoir mêrae tu demeures ici, pour epier fi lon mèneracette fille à la Comtefie ; après cela je ne pourraiplus douter de ce quelle vient de me dire, je par-tirai content ; 8c pour avoir lefprit plus en reposdurant mon voyage , je te laifferai ici pour obfer-ver exadlement tout ce qui fe pafifera dans cette«naifon. F R O N T I N. Hé bien , Monfieur , jy reviendrai dès ce ïi bien nai-je point vu daujourdhui ma cruelle Î72 L E MU ET, > Marine ; ceft ma Comtefle à moi. Mais à proposvous ne fongez quà cette femme , ôc vous


Les oeuvres de théâtre de Monsieur de Brueys . fie : il faut que cefoir mêrae tu demeures ici, pour epier fi lon mèneracette fille à la Comtefie ; après cela je ne pourraiplus douter de ce quelle vient de me dire, je par-tirai content ; 8c pour avoir lefprit plus en reposdurant mon voyage , je te laifferai ici pour obfer-ver exadlement tout ce qui fe pafifera dans cette«naifon. F R O N T I N. Hé bien , Monfieur , jy reviendrai dès ce ïi bien nai-je point vu daujourdhui ma cruelle Î72 L E MU ET, > Marine ; ceft ma Comtefle à moi. Mais à proposvous ne fongez quà cette femme , ôc vous ne medites pas ce que vous voulez faire de ce muet que jevous ai arrêté. T I M A N T E. Je ne men fuis pas fouvenu ^uand il en étoittems ; ce foir tu le mèneras où je te dirai. Reti-rons - nous : mon père foupe chez le Marquis , ilpourroit nous trouver ici, fortons, jai quelquesordres à te donner. F R O N T. 1 H. Allons , Moniîeur , Dieu veiiille que tout aillefîîiei^x pour vous, que Frontin ne penfe. Fm dn premier A^e^. COMEDIE. 17^ ACTE IL SCENE COMTESSE, MARINE. Marine. OUelLE impatiente de femme ! ne pouvoit-elle attendre quon lui amenât Zaïde , fansjTi*y envoyer à lheure quil eft. La Comtesse*Marine, attens, Marine. voici, Madame. La C o-m t e s s au Capitaine que je veux avoir Zaïde ce foirmême. ï, Madame. La jai des raifons pour fuffit. La je my attens. bien » Madame. P iij 174 L E M U E T, La ma promis de me lenvoyer. lui dirai. La Comtesse,Ny manque pas au moins. noublirai rien. La CoMTESSl,As-tu bien compris ? ouï, Madame. La nas que la rue à traverfer; amene-là , fi tupeux, avec toi.^ ^ faut avouer que cette femme là veut bien cequelle veut ; elle ma déjà dit chez elle dix fois lamême chofe. Quand je fors , elle me fuit pour mele redire. Ah la voici encore. La C o m t es s


Size: 2167px × 1153px
Photo credit: © The Reading Room / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookauthorbrueys16401723, bookdecade1730, bookidles, bookyear1735