Le crime, causes et remèdes . visuel,qui est extraordiuaiie, et en rapport avec leur vie dans lagrande plaine contribue à laffaiblissement remarquable deleur sensibilité (Yoir Planche X). Enfin ils présentaient peude caractères dégénératifs. Mais leur psychologie est plus intéressante encore. Tls res-semblent à de grands enfants , peuvent rester tout le jourtranquilles sans faire autre chose que fumer; mais quelquefoiscependant ils ont des explosions violentes pour des causesfutiles, montrant ainsi une complète analogie avec le caractère-des criminels. Mots. — Le juge Paul dEnjoi se trouvant p


Le crime, causes et remèdes . visuel,qui est extraordiuaiie, et en rapport avec leur vie dans lagrande plaine contribue à laffaiblissement remarquable deleur sensibilité (Yoir Planche X). Enfin ils présentaient peude caractères dégénératifs. Mais leur psychologie est plus intéressante encore. Tls res-semblent à de grands enfants , peuvent rester tout le jourtranquilles sans faire autre chose que fumer; mais quelquefoiscependant ils ont des explosions violentes pour des causesfutiles, montrant ainsi une complète analogie avec le caractère-des criminels. Mots. — Le juge Paul dEnjoi se trouvant parmi les Moïs^peuple de TLido-Chine, dut instruire un procès pour assas-sinat (1). On arrêta deux indigènes grands et forts comme desgéants, avant la barbe inculte, les cheveux longs, les onglesen griffes. Invités par linterprète à saluer selon la coutumeorientale le mandarin qui les interrogeait, les 3ïoïs répondirentque jamais un homme ne doit se prosterner devant un autre (1) Revue des Revues, APPENDICE 573 homme. Ils confessèrent ensuite sans restriction leur crime avecune grande naïveté, sétonnant que lon put le leur reprocher.« Celui qui tue peut tuer, puisque, en effet, il tue », répétaient-ilstoujours, avec une logique juste chez les sauvages et ataviquechez les criminels-nés ; et aucune bonne raison ne put modifierleur raisonnement. Lorsquon leur expliqua que la détention<ians laquelle on les tenait était le commencement de leur-châtiment, ils répondirent en battant des mains : « Mais nousnavons jamais été aussi bien qu à présent ; aucun de noschefs ne pourrait avoir un palais plus beau que cette prison?ou lon mange sans travailler. Pour pouvoir y rester, noussommes prêts même à tuer quelque autre homme. » Cestla même réponse quont donné les criminels-nés les plus célè-bres et les plus farouches [Homme criminel^ vol. I) ce quiprouve latavisme du criminel-né et aussi linutilité des peines. TABLE DES MATIÈ


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