. Les Français peints par eux-mêmes . -rive, les mains pleines de ses brillants tributs, ellhiver,qui ne produit rien, se parc longtemps des richesses delautomne. La neige couvre dé les campagnes el lesjardins, que létalage de la fruitière, ce jardin artîGciel,est aussi fourni que jamais. Elle vend bien dautres chosesencore. Elle est renom-mée pour le beurre, le fromage et les œufs frais, el ellepartage avec lépicier lhonneur de cultiver les corni-chons, ce légume proverbial. Hegardez : voilà des plu-meaux et de my-lérieux balais dont lusage ne sexprimepas; voilà des pots de toute forme et
. Les Français peints par eux-mêmes . -rive, les mains pleines de ses brillants tributs, ellhiver,qui ne produit rien, se parc longtemps des richesses delautomne. La neige couvre dé les campagnes el lesjardins, que létalage de la fruitière, ce jardin artîGciel,est aussi fourni que jamais. Elle vend bien dautres chosesencore. Elle est renom-mée pour le beurre, le fromage et les œufs frais, el ellepartage avec lépicier lhonneur de cultiver les corni-chons, ce légume proverbial. Hegardez : voilà des plu-meaux et de my-lérieux balais dont lusage ne sexprimepas; voilà des pots de toute forme et ilc tonte couleur;voilà des vases en faïence plus utiles quolégiuts, el dontle b soin sefailgénéralement sentir; el, parle plus heu-reux contraste, le bon la Fontaine trouverait encore ici De quoi laire à MarRot. pour sa fcle, un bouquet. Le petit oiseau luimèmo ny esl pas oublié; nuire lemouron ((pie deviendrait Paris sans mouron?) on voitsuspendus en dehors de longs épis de millel, il des gà- 2G0 LA FUUITIÈ leaux circulaire?, imnge trompeuse de nos échnudés. i^nfin, cest la fruiliére qui fiiumit ces polits v:ises enterre cuile. dont lélroile oiiverlure ne siiil pas rendre cequelle a nçu: les tirelires. Saluez, ô vous qui ne lesciiiiiiaissoz (jas. Les tirelires si clières à la griselte, à ladonidisi Iode i)uulii|no, à lenfanl, à laijisan laborieux!les tircliic*:, CK-i caisses dépargne Ae& plaisirs innocents!les tirelires, que la fruitière vend un sou, et quunefemme si rangée et si économe était seule digne devendre ! Fleurs it fruits, fromage, beurre cl œufs frais : toutcela, direz-vous, sachète aux Mais les halles sontsi loin, et le temps à Paris est si cher! La boutique dela fruiliére est une petite halle établie dans chaque maison y envoie chercher les provisions de lajournée, el lIiolcl (ugueilleux lui-même, quand la hallelui a manqué, se voit contraint de recourir à lIuimbleboutique, et sétonue dy
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