. Bulletin de la Société botanique de Genève. Fig. 242. — Lutte du Ficus (Guapo) et du Tecoma Ipe, à la Cordillière dAltos. On a repré-senté dans la fig. 243. la base de cette association. On peut voir ici comment laBignoniacée-arbre est progressivement mortifiée, desséchée ; elle porte encore sur lesdernières branches quelques feuilles, des fleurs et de longues « siliques ». Le figuiersest élancé et se fortifiera jusquà constituer un puissant arbre à * sapopema >. Dessin de K. C. allumettes, se consume avec une remarquable régularité si on met le feuà Tune de ses extrémités. On pourrait do
. Bulletin de la Société botanique de Genève. Fig. 242. — Lutte du Ficus (Guapo) et du Tecoma Ipe, à la Cordillière dAltos. On a repré-senté dans la fig. 243. la base de cette association. On peut voir ici comment laBignoniacée-arbre est progressivement mortifiée, desséchée ; elle porte encore sur lesdernières branches quelques feuilles, des fleurs et de longues « siliques ». Le figuiersest élancé et se fortifiera jusquà constituer un puissant arbre à * sapopema >. Dessin de K. C. allumettes, se consume avec une remarquable régularité si on met le feuà Tune de ses extrémités. On pourrait donc sen servir comme mèche». 240 BULLKTIN f)K LA SOCIETE BOTANIQUE DE GENEVE (30) Nous avons dès lors tout dabord pensé que le bois de Ceeropia devaitcette propriété qui est de conduire le leu à la façon dune mèche dama-. Fig. 243. — Figuier qui enserre le troue dun Tecoma Ipe (cedernier en noir) : on remarquera les racines prenantesanastomosées en haut et en bas. Voir aussi le nid dabeillesfait de petits morceaux de bois et qui est pénétré par lesracines des Ficus. Dessin de R. C. dou préparée, à une imprégnation de nitrates. Mais lanalyse chimiquena pas mis ces corps en évidence ; la quantité de cendres fournie parla (31) R. CHODAT. LA VÉGÉTATION DU PARAGUAY 241 combustion de ce bois est faible; elle ne dépasse pasl,2o/o, ce quicorrespond à la teneur du bois de certains de nos végétaux arborescents(bois du tronc). Cest un bois dune remarquable légèreté; un cylindrede trente centimètres de hauteur et de huit centimètres de diamètre,ne pesait que trois cents grammes. Ce bois uniforme, peu incrusté, poreux, se prête donc admirablementà la confection du feu et cette tradition, déjà vieille de plusieurssiècles, sest continuée jusque chez les sauvages daujourdhui, lesLenguas
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