L'Odyssée d'Homere, traduite en françois . re mai-» fon, lattendent au paffage fur uit» vaiffeau, & luy ont dreffé une errr-» bufeade pour le tuer à fon retour*,» mais leur pernicieux deffein leur» fera funefte. En finiflant ces mots elle îe tou-cha de fa verge, & dabord fa peaudevint ridée , fes beaux cheveuxblonds difparurent, fes yeux vifs& pleins de feu ne parurent plusque des yeux efteints, en un motce ne fut plusUlyffe, mais un vieil-lard accablé dannées & hideux à dHomère. Livre XIII. voir. LaDéeffe changea tes beauxiubits en vieux haillons enfumez& rapetaffez qui lu y fervoient de
L'Odyssée d'Homere, traduite en françois . re mai-» fon, lattendent au paffage fur uit» vaiffeau, & luy ont dreffé une errr-» bufeade pour le tuer à fon retour*,» mais leur pernicieux deffein leur» fera funefte. En finiflant ces mots elle îe tou-cha de fa verge, & dabord fa peaudevint ridée , fes beaux cheveuxblonds difparurent, fes yeux vifs& pleins de feu ne parurent plusque des yeux efteints, en un motce ne fut plusUlyffe, mais un vieil-lard accablé dannées & hideux à dHomère. Livre XIII. voir. LaDéeffe changea tes beauxiubits en vieux haillons enfumez& rapetaffez qui lu y fervoient dejiianteau, & par deffus elle laffubladune vieille peau de cerf dont toutie poil eitoit tombé, elle luy niitiila main un gros bafton, & fur (esefpaules une beface toute rapiécée,qui attachée à une corde, iuy pen-?doit jufquà la moitié du ès que la Déeffe & luy eurentpris enfemble ces mefures, ils fefeparerent^ & Minerve prit le che-min de Sparte pour luy ramenerfon REMARQUES SUR 3,ODYSSEE DHOMERE. L IVRE X 11 h Page TV JE font occupez que du V quUs ont eu à lentendre] Caile plaifir que donnent ces contes bafîifavec tant dart fur la vérité, dure encoreîong-temps après quon ks a entendus. 1 Je ne croy pas quà vojfre départ decette ijle vous vous égariei de voflre cheminCar il a desja eftabii dans ïe v 1 1 1. les vaifléaux des Pheaciens font douezdintelligence, quils fçavent Je chemin detoutes les villes, & quils font les feuls à quiil narrive jamais aucun mal dans les pluslongues courfes. v Page 417. Princes, qui efles receus tousles jours à ma table] Il y a dans le Grec:Princes, qui beuvei tous les jours à ma ta-ble. Les Grecs fe fervoient du mot îttW,comme nous nous fervons de noftre motboire pour dire manger. Quand boirons- Remarq. su R lOdys. Liv. XIII. <;jious enjemblcl nous venons de boire avecJuy, frc. Et qui avei le plaifir dentendre ce chan-ire divin] 11 parie de Demodocus: la table dAIc
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