Nos trois ports du Nord; . Fig. 8. — Cala j lités. Le port en a dautres à son actif, plus durables,et qui consistent dans un certain nombre daménage-ments nouveaux dont il fut doté, et de notables ac-croissements de son outillage. Dans cet ordre didées, on vit sachever, en 1918, laconstruction dun quai de 260 mètres de long au bas-sin Ouest, et linstallation dans lavant-port de troispostes damarrage sur ducs dAlbe. Le bassin Carneta été muni dun établissement pour laccostage des â CALAIS 73 ferry-boats. Le réseau des voies ferrées desservant lesquais a été complété. Enfin, loutillage propremen
Nos trois ports du Nord; . Fig. 8. — Cala j lités. Le port en a dautres à son actif, plus durables,et qui consistent dans un certain nombre daménage-ments nouveaux dont il fut doté, et de notables ac-croissements de son outillage. Dans cet ordre didées, on vit sachever, en 1918, laconstruction dun quai de 260 mètres de long au bas-sin Ouest, et linstallation dans lavant-port de troispostes damarrage sur ducs dAlbe. Le bassin Carneta été muni dun établissement pour laccostage des â CALAIS 73 ferry-boats. Le réseau des voies ferrées desservant lesquais a été complété. Enfin, loutillage proprementdit sest augmenté de 12 cabestans électriques avecpoupées de renvoi, de 4 grues de kilogrammesde force, avec bennes automatiques, de 3 grues élec-triques à portique de kilogrammes de force,. tassin Carnot et enfin de 6 grues flottantes de 2 à 5 tonnes appar-tenant à des particuliers. Entre temps, la physionomie de la ville subissaitde profonds changements. La population saugmentaitsoudainement denviron Anglais des deux sexeset de 3o à réfugiés des régions du Nord envahi,gens aisés pour la plupart. Ils se fixèrent provisoire-ment à Calais, pour se trouver plus près de leur payset être à même dy rentrer plus tôt, dès que la possibi- 74 NOS TROIS PORTS DU ?«5RD lité leur en serait offerte. Le commerce local neutsans doute pas à se plaindre dun pareil surcroît deconsommateurs. Ce lui fut une compensation à lin-convénient de devoir sexercer dans la zone des arméà, on sait combien était considéré comme inexistanttout ce qui navait pas un caractère militaire. Les auto-rités anglaises ne badinaient pas et faisaient appli-quer rigoureusement les règlements quelles édic-taient. Il faut bien reconnaître que, si quelques parti-culiers
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