Revue de l'art chrétien . e don aux seigneursde Clèves. Lauteur croit que les parties les plusanciennes ont été façonnées en Allemagne, sansquil soit possible den indiquer la provenancedune manière plus précise. Ces fragments aussioffrent une grande analogie avec les portesfaites par St Bernward pour la cathédrale deHildesheim ; mais le travail en est plus lourd, lestyle plus barbare. M. Z. passe successivement en revue unesérie de monuments de la statuaire un crucifix,avec les figures de la Ste Viergeet de St Jean, taillé en bois de cèdre, conservé àla cathédrale de Bologne, tra
Revue de l'art chrétien . e don aux seigneursde Clèves. Lauteur croit que les parties les plusanciennes ont été façonnées en Allemagne, sansquil soit possible den indiquer la provenancedune manière plus précise. Ces fragments aussioffrent une grande analogie avec les portesfaites par St Bernward pour la cathédrale deHildesheim ; mais le travail en est plus lourd, lestyle plus barbare. M. Z. passe successivement en revue unesérie de monuments de la statuaire un crucifix,avec les figures de la Ste Viergeet de St Jean, taillé en bois de cèdre, conservé àla cathédrale de Bologne, travail absolumentbarbare ; un Christ à St-Petronio de la mêmeville, signé du nom des sculpteurs Petrus Alberi-cus et de son père,daté de lan lesscul-ptures de la cathédrale de Ferrare se révèle ungrand artiste ; cest maître Nicolas, nommé dansune inscription qui donne la date de 1135. SelonM. Z. Nicolas est, dans la Haute Italie, le pre-mier sculpteur véritablement italien ; cest-à- ?^i. ^. ?irl Btbltograpl)ie. 71 dire que dans lessence de son travail, dans lesentiment et le style des figures, le tempéramentitalien domine la tradition germanique. Une sériede travaux peuvent non seulement lui être attri-bués, — ils lui appartiennent avec certitude, —car les sculptures du portail de la cathédrale deVérone portent une inscription semblable à cellede Ferrare, nommant Nicolas comme leur auteur. Enfin, à Vérone un troisième travail du mêmemaître, le portail de San-Zenone Maggiore, estégalement documenté par une inscription lapi-daire. Lauteur prise très haut le mérite de ce maîtrequi, selon lui, atteint dans la Haute Italie, lapo-gée de lart plastique de la période romane. Mal- gré son tempérament italien et ses efforts visiblesdans la recherche de la noblesse des formes,linfluence de lart du Nord et de ses traditionsest encore bien sensible dans ses travaux. Cestainsi que dans les sculptures du portail de lacathédrale de V
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