Revue de l'art chrétien . cés immédiatement au-dessus et danslesquels M. de Rocliebrune serait porté à reconnaître les do-nataires. Une autre remarque importante est à faire sur le type dela sainte Vierge, qui, l)rillante de la première jeunesse dansson Assomption, est vieille et décrépite dans son Couronne-ment, idée malheureuse assurément, quelle quen soit la si-gnification. A luie distance quelque peu plus éloignée de Fontenay,dans la direction opposée, M. labbé David, curé de Monseuil, DO/ PEINTURES MURALES DU XIII» SIECLE. vient, il y a quelques mois, de découvrir dans lépaisseur dumur du
Revue de l'art chrétien . cés immédiatement au-dessus et danslesquels M. de Rocliebrune serait porté à reconnaître les do-nataires. Une autre remarque importante est à faire sur le type dela sainte Vierge, qui, l)rillante de la première jeunesse dansson Assomption, est vieille et décrépite dans son Couronne-ment, idée malheureuse assurément, quelle quen soit la si-gnification. A luie distance quelque peu plus éloignée de Fontenay,dans la direction opposée, M. labbé David, curé de Monseuil, DO/ PEINTURES MURALES DU XIII» SIECLE. vient, il y a quelques mois, de découvrir dans lépaisseur dumur du chevet de son église, un débris de peinture muralequi semble devoir être du même temps que les précé mur, primitivement percé de trois lancettes qui de-vaient, ainsi que le reste du chœur, dater du XIIP siècle,lavait été au XV dune grande fenêtre à meneaux tlam-boyants. La démolition qui avait eu lieu alors avait laissésubsister lembrasure dune des lancettes primitives qui avait. 1 (Dessin de MM. Ue HocUfibrune et bouvenncs.) été noyée dans la maçonnerie nouvelle. Cest sur les paroisde cette embrasure que vient de se retrouver le Pasteur ac-compagné de son rhicn fulcle, dont voici le dessin {pg. 1). 558 PEINTURES MURALES DU XIII SIÈCLE. Ce pasteur vigilant, vêtu très-probablement comme lé-taient à cette époque les paysans de notre plaine., sonne de lacorne pour éloigner les loups du troupeau qui, sous sa garde,paît tranquillement au-dessous de lui. Ce nest point là, selon lavis des juges les plus compé-tents, le divin Pasteur, mais le pasteur particulier de la pa-roisse. Cependant il est certain quindépendamment de la figureconsacrée du Bon-Pasteur portant sur ses épaules la brebiségarée, on exploita, dès les temps primitifs de lArt chré-tien , tous les détails de la vie pastorale, pour exprimer soustoutes les faces cette douce et gracieuse parabole de lEvan-gile. Dans les peintures des Catacombes, comme dans l
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