Memoires littéraires, contenant des reflexions sur l'origine des nations . plufieursgrofles Mouches qui lui avoicntprefqne entièrement mangé le cer-veau. On a obfervé depuis long-tems que ce pauvre animal eft at-taqué dans les Forêts du Nordfur-tout vers le commencement deTHyver, par de groiïes Mouches >qui cherchent à sinfinuer dans {esoreilles & à fe loger dans fa tê neft donc pas étonnant que lebourdonnement de ces infecles,joint aux douleurs quils lui caufenten lui rongeant le cerveau, le ren-dent fujet à cette redoutable ma-»-ladie. Hellving Miniftre à Auger-bourg en PruJJe, dit a
Memoires littéraires, contenant des reflexions sur l'origine des nations . plufieursgrofles Mouches qui lui avoicntprefqne entièrement mangé le cer-veau. On a obfervé depuis long-tems que ce pauvre animal eft at-taqué dans les Forêts du Nordfur-tout vers le commencement deTHyver, par de groiïes Mouches >qui cherchent à sinfinuer dans {esoreilles & à fe loger dans fa tê neft donc pas étonnant que lebourdonnement de ces infecles,joint aux douleurs quils lui caufenten lui rongeant le cerveau, le ren-dent fujet à cette redoutable ma-»-ladie. Hellving Miniftre à Auger-bourg en PruJJe, dit avoir vu for-tir plufieurs fois des Effains do Littéraires; z6éMouches des nafeaux de lElan,éc quil lui a trouvé la tête entiè-rement farcie de ces Infe&es. Laplupart demeurent fous la formede Vers, & on les apperçoit plusou moins diftin&ement, félon quilsfont plus ou moins avant dans latête. Ils fe logent auffi dans lapeau de lElan , fur-tout, aux en-virons de lépine, & ils la percentaprès quils ont atteint leur pçi:-* Mil Mémoires MANIERE ^enlever &* de renouveller tEcorcédes Arbres. Par J. L. Frifch. LE Lord Carpzon, à qui les Arts& les Sciences ont des obliga-tions infinies J ma communiquécette méthode de renouveller lE-corce des Arbres Fruitiers , dontil a un très - grand nombre dansfon Verger à Carp%on. Sil ap-perçoit un Pommier , un Poirier 9ou un Cerifier dont FEcorce foitdéfigurée par des nœuds , desexcroiflances cm telle autre dé-fe&uofité capable de nuire à fafécondké , ou den diminuer labeauté; il ne fe contente pointcomme les autres de lunir , denenlever les nœuds & la réfine,mais il dépouille lArbre de fonEcorce jufquà la racine , laiffanîle bois à nud fans la moindre èr Littéraires de fon enveloppe. La premiè-re fois que ce Seigneur me fit parcde fon fecret, je ne pus rnempê-cher de lui témoigner mes doutesfur une méthode qui me fembloitcontraire à lexpérience journa-lière , malgré to
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