. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. 268 J. VIRIEUX muqueuse atteignant rarement 2-3 ;x : elle apparaît bien dans l'encre de Chine très étendue et simplement au milieu des détritus où habite ordmaïremeni^Ac hrôtnatium, qui s'arrêtent à une très petite distance de la paroi. Sa présence semble aussi faciliter l'adhérence des cellules avec les surfaces qu'elles touchent. Les cils. —Il était naturel, étantdonnée la mobilité deYAchro- mathhn, d'y rechercher des organes locomoteurs. Sur ce point, les tentatives de Sch. par les méthodes couramment employées en bactériologie de Trinkenmannet
. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. 268 J. VIRIEUX muqueuse atteignant rarement 2-3 ;x : elle apparaît bien dans l'encre de Chine très étendue et simplement au milieu des détritus où habite ordmaïremeni^Ac hrôtnatium, qui s'arrêtent à une très petite distance de la paroi. Sa présence semble aussi faciliter l'adhérence des cellules avec les surfaces qu'elles touchent. Les cils. —Il était naturel, étantdonnée la mobilité deYAchro- mathhn, d'y rechercher des organes locomoteurs. Sur ce point, les tentatives de Sch. par les méthodes couramment employées en bactériologie de Trinkenmannet dé Lôffler sont restées infruc- tueuses. Mes essais, par ces procédés et par celui de van Ermen- gen, n'ont pas été plus heureux. W. et G. ont obtenu une assez bizarre réaction, mettant, selon eux, les cils en évidence : je l'ai reprise avec le même succès et, à cause de son intérêt, j'en donne ici le mode opératoire. Sur des Achromatium bien vivants, on fait arriver, entre lame et lamelle, del'eau phéniquée (à 5 p. 100 ; W. et G. ; ladose importe peu). En suivant l'opération sous la microscope, on voit la mem- brane devenir rugueuse, se couvrir de granulations et enfin de filaments nombreux assez longs (7-8 y.) et assez gros, plus ou moins agités par leliquide. Au bout de très peu de temps (1/2-1') ils disparaissent, comme s'ils étaient dissous. W. et G. concluent de cette expérience que XAchromatïum est recouvert sur toute sa périphérie de cils long et mobiles, et par conséquent le rappro- chent, à ce point de vue, des Bactéries pêniriefiés. 11 y a cependant d'assez sérieuses objections à cette façon de voir : essayons d'autres réactifs. Quelques- uns produisent des cils: le formol à faible dose (W. et G.) mais de façon moins constante que l'acide phé nique. Avec d'autres pro- duits, j'ai obtenu des ré sultats qui permettent de considérer cette prétendue cilia- tion comme un artefact. Quelques-uns, entre autres, fo
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