. L'ami des enfants . se promène avec un air de gravité sur la scène, et de temps en temps regarde deiiièro lui si son épée le suit. Bon ! me voici enfin un parfait chevalier. Quil me vienne maintenantde ces petits bourgeois î Plus de familiarité dès quils nont pas dépée ; et,sils le prennent mal, allons, flamberge au vent !Mais halte-là ! Voyons dabord si elle a une bonne lame, ill tire son èpOe et prend un air furibond, i Je Crois que tU te moques de moi, mon petit bourgeois ! Une, deux !Ah! tu veux te défendre. A. mort ! canaille ! SCÈNE IV IIEXIIIETÏE, AUGUSTE Henriette, qui a entendu les
. L'ami des enfants . se promène avec un air de gravité sur la scène, et de temps en temps regarde deiiièro lui si son épée le suit. Bon ! me voici enfin un parfait chevalier. Quil me vienne maintenantde ces petits bourgeois î Plus de familiarité dès quils nont pas dépée ; et,sils le prennent mal, allons, flamberge au vent !Mais halte-là ! Voyons dabord si elle a une bonne lame, ill tire son èpOe et prend un air furibond, i Je Crois que tU te moques de moi, mon petit bourgeois ! Une, deux !Ah! tu veux te défendre. A. mort ! canaille ! SCÈNE IV IIEXIIIETÏE, AUGUSTE Henriette, qui a entendu les derniers mots, pousse un cri. HENRIETTE. — Eh bien ! Auguste, es-tu fou ? AUGUSTE. — Cest toi, ma sœur ? — Oui, commc tu vois. Mais que fais-tu de cet outil-là ? En montrant son épée.) AUGUSTE. — Ce que jen fais ? ce quun gentil-homme doit en faire. iiEMUETTE. — Et quel est celui que tu veux ren-voyer de ce monde ? AUGUSTE. — Le premier qui savisera de croisermon chemin 160 LEPEE HENRIETTE. — Voilà bien des vies en danger. Et si cétait moi, parhasard ? AUGUSTE. — Si cétait toi?... Je ne te le conseille point. Tu vois quejai maintenant une épée. Cest mon papa qui men a fait présent. HENRIETTE. — Apparemment pour aller tuer les gens à tort et à travers ? AUGUSTE. — Est-ce que je ne suis pas chevalier ? Si lon ne me rendpas tous les respects qui me sont dus, pan^ un soufflet ! Et si le petit bour-geois veut faire le méchant, lépée à la main ! lU vtuiiatirer du louneaui HENRIETTE. — Oh ! laissB-la en repos, mon frère. De peur de mexpo-ser à te manquer involontairement, je voudrais savoir en quoi consiste lerespect que tu demandes. AUGUSTE. — Tu le sauras bientôt. Mon père vient denvoyer chercherma petite société. Que ces polissons ne se conduisent pas respectueuse-ment, et tu verras comme je me comporterai. HENRIETTE. — Fort bien ; mais je te demande ce quil faut faire pour seconduire i-espectueusemen
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