. Les bons enfants . perçut seul de la bonne action de Camille et lem-brassa tendrement, en lui disant tout bas : (( Cest bien ce que tu as fait, ma petite Camille. » Quand ils arrivèrent à laferme, les enfants se mirentà appeler les poules, qui netardèrent pas à leur jeta lavoinetrempée deau-de-vie; ellesla mangèrent avec avidité etne tardèrent pas à donner lesmêmes symptômes divresseque le cochon; elles sau-taient, caquetaient, se bat-taient, faisaient un tapageextraordinaire. Quand la fer-mière arriva, elle fut éton-née de leur agitation et voulut les faire rentrer aupoulail


. Les bons enfants . perçut seul de la bonne action de Camille et lem-brassa tendrement, en lui disant tout bas : (( Cest bien ce que tu as fait, ma petite Camille. » Quand ils arrivèrent à laferme, les enfants se mirentà appeler les poules, qui netardèrent pas à leur jeta lavoinetrempée deau-de-vie; ellesla mangèrent avec avidité etne tardèrent pas à donner lesmêmes symptômes divresseque le cochon; elles sau-taient, caquetaient, se bat-taient, faisaient un tapageextraordinaire. Quand la fer-mière arriva, elle fut éton-née de leur agitation et voulut les faire rentrer aupoulailler, car lheure de leur coucher était arrivé eut toutes les peines du monde à les faire ren-trer; quand une partie des poules était rassemblée,lautre se débandait et recommençait les sauts etles batailles; les enfants samusaient beaucoup decette agitation et se mirent tous à aider la fer-mière, qui suait, qui nen pouvait plus. Enfin onparvint à enfermer les poules. r!:iais les cris et. Louis portail la terrine 244 LES BONS ENFANTS les caquetages continuaient à se faire navait pas dit à la fermière que ses poulesétaient ivres, de peur quelle ne grondât; de sortequelle ne comprenait rien à leur gaieté extraordi-naire. « Crois-tu maintenant à mon histoire? dit Pierreà Sophie en sen allant. SOPHIE. Oh oui ! jy crois. Étaient-elles drôles, ces poules !Comme elles sautaient! JACQUES. Et comme elles se battaient! Il y en avait quitombaient sur le dos. LOUIS. Et dautres qui se roulaient et qui ne pouvaientparvenir à se relever. JEANNE. Jai peur quelles ne se battent horriblementdans le poulailler. VALENTINE. Oh non! elles vont sendormir bientôt, commele cochon de Pierre. MARGUERITE. Et si elles allaient ne plus se réveiller? CAMILLE. Sois tranquille; papa a dit quil ne mettrait pasassez deau-de-vie pour leur faire du mal. LÉONCE. Tout de même, cela fait mal dêtre ivre. MADELEINE. Comment le sais-tu? HH o nl(ff tf) \jjmr ■


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