. Bulletin biologique de la France et de la Belgique. Biology; Natural history. â 264 â peu près de même grosseur et du sexe femelle. Un seul d'entre eux tenait entre ses pattes un être beau- coup plus petit (jeune mâle). Il est regrettable que Hoek n'indique pas à quelle époque précise de l'année ont été pêchées les Mysis infestées, car cette indication nous fournirait un renseignement précieux sur réthologie du Dajus. Les jeunes femelles présentaient, outre le bord frontal, les antennes et la lèvre intérieure, cinq paires de pattes thoraciques allant un peu en croissant de l


. Bulletin biologique de la France et de la Belgique. Biology; Natural history. â 264 â peu près de même grosseur et du sexe femelle. Un seul d'entre eux tenait entre ses pattes un être beau- coup plus petit (jeune mâle). Il est regrettable que Hoek n'indique pas à quelle époque précise de l'année ont été pêchées les Mysis infestées, car cette indication nous fournirait un renseignement précieux sur réthologie du Dajus. Les jeunes femelles présentaient, outre le bord frontal, les antennes et la lèvre intérieure, cinq paires de pattes thoraciques allant un peu en croissant de la partie antérieure à la partie postérieure, mais toutes sem- blables entre elles. « A la place des pieds thoraciques de la sixième et de la septième paire, dit HoEK, on distingue déjà les lames incubatrices, mais celles-ci n'ont pas encore la forme que Bughholz décrit chez l'adulte. Elles se montrent tou- jours soudées l'une avec l'autre ; seule- ment la partie supérieure de la lamelle du septième segment fait saillie au dehors comme une pièce distincte. Il n'a pas été possible de trouver la moindre trace sous une forme quelconque d'appendices aux seg- ments abdominaux. J'ai compté 5 segments distincts et un sixième plus court échancré en son milieu et terminé de chaque côté en un long appendice (les derniers pléopodes ou uropudes). » Tout cela est bien inexact : les lames incubatrices n'existent pas au sixième et septième segments thoraciques. Aucun Epicaride connu ne possède plus de cinq paires d'oostégites et ces appendices sont toujours insérés uniquement sur les cinq premiers segments thoraciques. Jamais chez les Dajus les dernières lames incubatrices ne sont soudées entre elles. Les appendices que Hoek attribue au septième segment du péréion appartiennent en réalité au premier. Fig. 2. â Dajus mysidis, femelle jeune avec mâle


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