. L'art de reconnaître les styles : le style Louis XIII . tiquedu grand maître de la Renaissance répondait si har-monieusement à lesprit qui triomphera surtout sousLouis XIV, Le Brun en tête ! Bref, Sarrazin de retour en France vers 1625, se fitremarquer tout dabord par des sculptures en pierrepour Notre-Dame de Paris et pour Saint-Nicolas-des-Champs, même ville, où il exécuta quatre anges enstuc. Mais, cest au pavillon de lHorloge, au Louvre,que lartiste devait donner son chef-dœuvre : lescélèbres cariatides qui ornent ce monument. Autresbelles productions de Sarrazin : le Tombeau du car-dina
. L'art de reconnaître les styles : le style Louis XIII . tiquedu grand maître de la Renaissance répondait si har-monieusement à lesprit qui triomphera surtout sousLouis XIV, Le Brun en tête ! Bref, Sarrazin de retour en France vers 1625, se fitremarquer tout dabord par des sculptures en pierrepour Notre-Dame de Paris et pour Saint-Nicolas-des-Champs, même ville, où il exécuta quatre anges enstuc. Mais, cest au pavillon de lHorloge, au Louvre,que lartiste devait donner son chef-dœuvre : lescélèbres cariatides qui ornent ce monument. Autresbelles productions de Sarrazin : le Tombeau du car-dinal de Bérulle [fig. 79) autrefois dans léglise desCarmélites de la rue Saint-Jacques : Deux anges por-tant au ciel le cœur de Louis XIII; le Mausolée deHenri de Bourbon, dans léglise Saint-Paul; VEnfantdor, voué à Notre-Dame-de-Lorette, par Anne dAu-triche; sans oublier, au Louvre, une figure allégo-rique, la Douleur, qui ornait autrefois le tombeau delabbé de Bernay, et deux statuettes en marbre, Saint LA DECORATION, LA SCULPTURE 127. Fig. 78. — Statue équestre (bas-relief) de Henri IV(Palais de Fontainebleau), par Jacquet, dit « de Grenoble ». 128 LE STYLE LOUIS XIII Pierre et Sainte Marie-Madeleine [fig. 80), provenantdelà chapelle du chancelier Séguier. Jacques Sarrazin,dont le style est ample et puissant, avait épousé lanièce de Simon Vouet et, lun des fondateurs, avecLe Brun, de lAcadémie de peinture et de sculpture,il y professa et en fut recteur. Son frère Pierre (1601-1679) sest également fait remarquer comme sculp-teur. Deux mots, ensuite, de Simon Guillain. SimonGuillain, qui, sans doute, fut pensionné du roi et logéau Louvre, comme Sarrazin, son élève, naquit et mou-rut à Paris (1581-1658). Son chef-dœuvre serait le mo-nument élevé à Paris (et achevé en 1647) à la gloire deLouis XIII et de Louis XIV dont il reste, au Louvre,les deux belles statues en bronze, du roi [fig. 81) etdAnne dAutriche [fig. 82). On voit aussi, de c
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