. Premier livre d'Amadis de Gaule; . itamment de demeurer en la cour,ou il luyferoit fait tout lhonneur &c bon traitement quil fe-roit pofsible. Ce que Grindaloya accepta, tant pourla prière de la Royne,que pource que le Roy Arbanlen auoit trefrequifc:& pource que par mcfme moyela Rovnefut auertie quelle auoit vne feur tresbelle,qui Aldene fe nommoic, laquelle fe nourrilfoit en lamaifon du Duc de Briitoyeja voulut auoir,&depef-cha incontinent vn Gentilhomme tout exprès versla Ducheííe pour la prier la luy enuoycr. Ceitc AUdene eftoit amvede Galaor, celle pour laquelle ilendura tant de mai du N
. Premier livre d'Amadis de Gaule; . itamment de demeurer en la cour,ou il luyferoit fait tout lhonneur &c bon traitement quil fe-roit pofsible. Ce que Grindaloya accepta, tant pourla prière de la Royne,que pource que le Roy Arbanlen auoit trefrequifc:& pource que par mcfme moyela Rovnefut auertie quelle auoit vne feur tresbelle,qui Aldene fe nommoic, laquelle fe nourrilfoit en lamaifon du Duc de Briitoyeja voulut auoir,&depef-cha incontinent vn Gentilhomme tout exprès versla Ducheííe pour la prier la luy enuoycr. Ceitc AUdene eftoit amvede Galaor, celle pour laquelle ilendura tant de mai du Nain, comme cy deuant vousa eité recité. Or auons nous longuement continué lepropos dAmadis, maintenant nous retournerons àGalaor, lailîant le Rov Lifuart en efperance de bientoitreuoir à la cour ctluy que Arcalaüsdifoit auoirtué au combat. Comme Galaor arriua fort bkcè en ïnmonaftere, ouiifeiourna quinze wurs¿tendant quilfujt guiry: pua s partit, comme il vous fera declaré. Chapitre. XXII. S iiii Quinze. LE PREMIER LIVRE Vinze iours entiers feiourna Gala orau monaftere, ou il auoic conduit laDamoyfclle quil deliura hors deprifon , atendant quil fuit çuery defes playes,puis fe trouuant difpos,&fort pour porter harnois, piint cogé,& fe mit en chemin, allant ainfi que fortune le con*duifoit:car il nauoit vouloir de sadrefíer plufloít vnepart quautre, &T enuiron lheure de midy arriua envne vallée, au bas de laquelle eitoit vne fontaine, ouil trouua ioiçnac vnCheualier armé,qui nauoit che»ual,ny autre monture: dequoy Galaor sesbahit,5çdemanda, sil eitoit la venu à pied. Lors celuy de lafonraine,luy refpondit: En bonefoy non: mais menallât par cefte foreíldroit á vn mien chafteau,iay rencontréaucuns brigands qui mont tué mon cheual,ainfi force meft retorner chezmoy cu leílat quemetxouuez,pourceque mesgensnefçauéétjdiilGalaorjVous prendrez la monture,de mon ád mercy, reípódic le CheualientoutesfoiSjdeuantque nousparto
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