. Le General Dourakine; . M. Jackson. Alexandre etMichel regardaient avec une surprise mêlée derespect leur ancien gouverneur. Ils ne dirent riendabord, puis ils sapprochèrent du prince, lui pri-rent les mains et les serrèrent contre leur cœur. ALEXANDRE. Je suis bien fâché.... cest-à-dire bien content,que vous soyez le prince Pajarski, mon bon mon-sieur Jackson. Gela me fait Uien de la , je veux ce sera bien à-dire bien heureux pour nous de ne plusvous pas pour nous, pour vous, je Je vous aime tant! Le pauvre Alexandre, qui ne


. Le General Dourakine; . M. Jackson. Alexandre etMichel regardaient avec une surprise mêlée derespect leur ancien gouverneur. Ils ne dirent riendabord, puis ils sapprochèrent du prince, lui pri-rent les mains et les serrèrent contre leur cœur. ALEXANDRE. Je suis bien fâché.... cest-à-dire bien content,que vous soyez le prince Pajarski, mon bon mon-sieur Jackson. Gela me fait Uien de la , je veux ce sera bien à-dire bien heureux pour nous de ne plusvous pas pour nous, pour vous, je Je vous aime tant! Le pauvre Alexandre, qui ne savait plus cequil disait, éclata en sanglots, et se jeta dans lesbras de son ex-gouverneur. Michel fit comme sonfrère. Le prince Romane les embrassa, les serracontre son cœur. LE PRINCE. Mes chers enfants, vous resterez mes chers élè-ves, si votre mère et votre oncle veulent bien megarder; pourquoi me renverrait-on, si tout lemonde est content de moi? ALEXANDRE. Gomment! vous vous seriez assez. Cest toi, mon potit Paul,qui mas trouvé le premier » (P, 335.) LE GÉNÉRAL DOURAKINE. 335 bon pour rester avec nous, quoique vous soyezprince ? Eh! mon Dieu oui! un pauvre prince sansle sou, qui sera assez bon pour vivre heureux aumilieu dexcellents amis, si toutefois ses amisveulent bien le permettre. Mme Dabrovine lui serra la main en le remer-ciant affectueusement de la preuve damitié quilleur donnait. Le général lembrassa à létouffer ;Natasha le remerciait du bonheur de ses frères ;Jacques et Paul restaient à lécart. « Et vous, mes bons enfants, leur dit le princeen les embrassant, je veux aussi vous conservercomme élèves : je serai encore votre maître ettoujours votre ami. Cest toi, mon petit Paul, quimas trouvé le premier. PAUL. Je me le rappelle bien ! Vous aviez lair si mal-heureux ! Gela me faisait de la peine. JACQUES. Jai bien pensé que vous vous étiez sauvé dequelque prison ! Vous aviez si peur quon ne vousdénonçât? LE PRINCE


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