Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . qui eft vn marbre blanc trefclair,femé ce de fesde veines ioulfes;fes pourmcnoirs & galleiies,à fin de voir ctuiutez. Salufte. Horace. OEVVRES M


Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . qui eft vn marbre blanc trefclair,femé ce de fesde veines ioulfes;fes pourmcnoirs & galleiies,à fin de voir ctuiutez. Salufte. Horace. OEVVRES MORALES tonfiours ainfi quen vn grand miroir,tout ce qui Te faifoitautour de luv. Parainft voyons nous combien eft vray leprouerbe, La confcience martyrize lcTpric: & ce propos deSalufte parlant du félon Catiline: Car Ton ame totalementennemie des Dieux & des hommes,ne pouuoit eftre en re-pos , ny par fommeil, ny par veille, tant la confcienceluy vexoit & rauageoit refpric. Tu refcriuois donc fortfageraent à ton Mécène, ô fententieux Hoiace , quandtu dis, ^n yerhe leji vn mur mfftnalle^ X> aucun mesf^i^ ne fe fntir coupable, ne blefmir au m(,riantfouu«nir ^ Daucunecoulp. tes hommes de corpulence ej^re aucunefois de mo tndre vteque lesgreJles^O dî moindre courtage refifter aux ma-ladies: CT les petits corps aualierfouuentplta de vin,ane les gros O gra^^ CT ^fn eftrefttofi AbhutHS, C H A P. 3^. foiec. 3/^^È^^^^C ^^ ^ hommes gros &gras de corps^l^^^^Ç^Ç^ ordinairemêtflacques, & que moms ver-tueufementrefiftentaux maladies,les exê-ples quon en voit tous les iours , en fontaiïez foy . Car la groffe mafle de leurscorps les appefantit, & font leurs efpritsmoins vigoureux,& moins difpofts & efueillez. Qui faiâ-,quà la moindre maladie ou indifpofîtion qui leur furuiér,ils fontlafchcs,&toufiours foufpirans &: gemiHans,en ma-nière quils perdent courage, & 1 efprit leur défaut. Que silfautquilssexpofent en danger par mer ou par terre, ouquil leur aduienne q


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