Le Monde moderne . e voit redescendre; il touchepresque la mer; du lest jeté, il rebondit, monte,monte, puis disparait. El cest tout. Depuis, nousnous sommes demandé, chaque mois : Et Andrée?Pas de réponse; le silence de la solitude polaire. Cependant, de toutes parts, on a cherché. Ba-leiniers, chasseurs de phoques, habitants desrégions arctiques, ont reçu de leurs gouverne-ments la mission officielle de chercher. Au Spitz-bcrg, en dépit tles longs efforts des expéditionsNathorst sur IWntarlic- et Lerner (sur VHelgo-land], rien ; à la terre François-Joseph aunord-est du Spitzberg . malgré la


Le Monde moderne . e voit redescendre; il touchepresque la mer; du lest jeté, il rebondit, monte,monte, puis disparait. El cest tout. Depuis, nousnous sommes demandé, chaque mois : Et Andrée?Pas de réponse; le silence de la solitude polaire. Cependant, de toutes parts, on a cherché. Ba-leiniers, chasseurs de phoques, habitants desrégions arctiques, ont reçu de leurs gouverne-ments la mission officielle de chercher. Au Spitz-bcrg, en dépit tles longs efforts des expéditionsNathorst sur IWntarlic- et Lerner (sur VHelgo-land], rien ; à la terre François-Joseph aunord-est du Spitzberg . malgré la présence delexpédition ^^ellmann ^sur le Fritjof, rien. Surla côte septentrionale de Sibérie, lune des régionsarctiques les plus rarement visitées, malgré lesrecherches spéciales faites par MM. Stadling etFrankel, frère de linfortuné Knut, rien. Dans lesiles de la Nouvelle-Sibérie, malgré les indicationsprécises données aux pêcheurs, rien. Au nord de ÉVÉNEMENTS G É 0 G H A P H IQ U E S. ljinliipol amcricniii, oii les recherches, il le fautdire, nont pas clé aussi complètes quau nmil delAncien Continent, rien. Hien ! Xi le moindreindice, ni la plus lé(;ère trace! On sait deux seu-lement quils sont partis. Iteveniins aux lieureux. Depuis les expéditions du Irani,-ais Diunont-dUrville, qui découvrit la leire Adélie eu l^io, etde lAuftlais .lames Claïke Hoss, ((ui atteij;nit, enfévrier lSi2. la latitude extrême de ?Î8»10 sous leméridien de la Nouvelle-Zélande . les terres an-l,arcti(|ues navaient été visitées (|ue par desbaleiniers écossais ou norvégiens, et leur connais-sance scientifique navait fait que peu de progrè appartenait au Hcljje A. de tîerlachc de re-prendre la tradition de lexploration de lextrêmeSud. 16 août 1897, il quittait Anvers, sur laBeli/ica, dont laménapemcnt avait été approuvé parNansen. Laccompnnnaient le lieutenant ,second, le lieuleuant Danco, charjic des observa-tions aslrouonii<


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