L'estampe satirique et la caricature en France au 18e siècle; préfde Maurice Tourneux . où Drouais réussit aisément est le lils du duc de Cossé que cesoigneur a fait recevoir à un an dans la compagnie des Cent-Suisses. » — Onprétend aussi que Carmontelle aurait dessiné des portrails-charges. Richard deLcdans, dans le manuscrit conservé au Musée Condé à Chantilly, parie de cari-catures » de Carmontelle. Mais le mot est employé avec un sens différent dumot charge. II sagit de portraits très sérieusement faits, sans aucune exagéra-tion des traits. 3. Cabinet des estampes, Kc 104 a. ET LA CARICATU
L'estampe satirique et la caricature en France au 18e siècle; préfde Maurice Tourneux . où Drouais réussit aisément est le lils du duc de Cossé que cesoigneur a fait recevoir à un an dans la compagnie des Cent-Suisses. » — Onprétend aussi que Carmontelle aurait dessiné des portrails-charges. Richard deLcdans, dans le manuscrit conservé au Musée Condé à Chantilly, parie de cari-catures » de Carmontelle. Mais le mot est employé avec un sens différent dumot charge. II sagit de portraits très sérieusement faits, sans aucune exagéra-tion des traits. 3. Cabinet des estampes, Kc 104 a. ET LA CARICATURE FRANCE 67 escalier du Louvre le jour du Salon; les tableaux ont débordésur le palier; sur les marches de lescalier deux amateurs con-versent et empêchent la foule de monter; contre la rampe en ferforgé se tient un suisse avec une petite hallebarde qui calme dungeste les curieux trop pressés. Le public semble sintéresser ici auxarts, et il vient en foule admirer les œuvres du Salon. Il est vrai (jue la Lettre sur lexposition des ouvrages de peinture. LA MCSivUfc 3ARuv;LE EN FRANCE PAR LES CHATS ITALIENSGRAVURE A N O N T M K(BîbUotbèque de lArsenal, Paris.) de labbé Le Blanc, publiée en 17i7, contient un frontispice quisen prend à certains critiques du Salon. Un tableau que vient depeindre une femme la palette à la main symbolisant la peinturehumiliée par des censeurs incompétents, est placé devant elle surun chevalet. Les connaisseurs se précipitent pour juger cette toileoù sont esquissées les Grâces portant lAmour. Un silène la regardeen riant, lEnvie, qui porte des serpents enroulés autour des bras, lemontre du doigt. Un personnage à télé dâne domine tous ces cen-seurs par sa voix retentissante. Ce frontispice, gravé par Le Bas,1. Gosselin, Les Salons de Peinture {Le Monde illustré, l mai 1886). «s LKSTAMPE SATIRIQUE a élé inspirr par Boucher (ini [Kirail avoir voulu tourner on ridi-cule dos académiciens
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