Caractâeristiques des saints dans l'art populaire . campanam per civitatem, propter^ infirmesS Lazari et eorum questores, j9ro sanclo Antonio etsancto Tliibaudo. » ]e sais bien quà cause de lâne (ou du mulet) deSAINT Antoine de Padoue (Cf. Ane), lun et lautre saintsont invoqués pour les animaux domestiques ; doù ilrésulte quils ont été souvent confondus dans les dévo-tions populaires. Du reste, ce que jai dit de saint Antoinele Grand est sans préjudice pour toute opinion quidifférerait de la mienne si lon apporte de bonnes me semble bien avoir raison dans ce que jen ai dit,mais je n
Caractâeristiques des saints dans l'art populaire . campanam per civitatem, propter^ infirmesS Lazari et eorum questores, j9ro sanclo Antonio etsancto Tliibaudo. » ]e sais bien quà cause de lâne (ou du mulet) deSAINT Antoine de Padoue (Cf. Ane), lun et lautre saintsont invoqués pour les animaux domestiques ; doù ilrésulte quils ont été souvent confondus dans les dévo-tions populaires. Du reste, ce que jai dit de saint Antoinele Grand est sans préjudice pour toute opinion quidifférerait de la mienne si lon apporte de bonnes me semble bien avoir raison dans ce que jen ai dit,mais je nentends pas étouffer les explications de la parlieadverse. La grande renommée du saint Antoine dKgypte la faitintervenir en mainte affaire oii il nest pas toujours aiséde dire ce qui motivait tel ou tel recours à son , tout en avouant mon insuffisance pour ce faitdhistoire locale, je suis heureux de pouvoir reproduireun monument populaire oii notre abbé figure commetitulaire de la compagnie rémoise des arquebusiers*.. Saint Dêle {Deicola, Dié, Diey) ermite, puis abbé deLure; 18 janvier, 625. Un sanglier blotti près de luirappelle que le roi Clotaire découvrit ainsi le saint durantune chasse où le sanglier, poursuivi par les veneurs duprince, se réfugia dans la cellule du solitaire \ Ce futloccasion qui fit bâtir labbaye de Lure par le roi, pourmettre en relief lhomme de Dieu. Mais ses biographes 1. Cf. Sim. Morra, Vitadi S. Teobaldo (Alba, 1841, iii-8, p. 102),De leprosis inquirendis et campana portanda : lib. IV, cap. m. 2. Sil faut vraiment lire propter,et non pas prœter, je pense quece peut être une exclusion donnée aux autres en faveur de (propter)ceux-ci, qui seuls devaient jouir désormais de ce bénéfice. Dautresnuances, qui reviennent à celle-là, nous jetteraient dans des dis-cussions beaucoup trop minutieuses. 3. Cf. Sarnelli, t. III, Ictt. G. — Villanueva, , t. II, p. 3S,sg. — Le Moyen Age et la Renaissance, t.
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