Le pape ; La pitié suprême ; Religions et religion ; L'âne . udre à la colombe! Il a fait de Jésus le valet dAttila! Quoi! lon eût dit de moi : Regardez, le voilà; Il avait en dépôt notre âme, il la perdue. Laurore se levait, cet homme la vendue ! II a prostitué létoile du matin ! Non! non! LE PATUIARCHE. Vous blasphémez, pape! LE PAPE. Prêtre hautain,Sois humble! Autel doré, dédore-toi, rayonne!Plaie au flanc du Christ, bouche auguste quon bâillonne,Ouvre tes lèvres, parle, et dis la vérité !Rentre en ton patrimoine, homme déshérité; 32 LE lAlE. Femmes, enfants, ayez des droits. Peuple, aie u


Le pape ; La pitié suprême ; Religions et religion ; L'âne . udre à la colombe! Il a fait de Jésus le valet dAttila! Quoi! lon eût dit de moi : Regardez, le voilà; Il avait en dépôt notre âme, il la perdue. Laurore se levait, cet homme la vendue ! II a prostitué létoile du matin ! Non! non! LE PATUIARCHE. Vous blasphémez, pape! LE PAPE. Prêtre hautain,Sois humble! Autel doré, dédore-toi, rayonne!Plaie au flanc du Christ, bouche auguste quon bâillonne,Ouvre tes lèvres, parle, et dis la vérité !Rentre en ton patrimoine, homme déshérité; 32 LE lAlE. Femmes, enfants, ayez des droits. Peuple, aie une â moi, prêtres! prêchez le vrai (jue je proclame;Soyez simples de cœur; soyez, sous le ciel ès des petits enfants pour être près de le pontife est doux, plus le temple est sublime. Tmit sévanoiiil et selTiice autour du papo. Quoi! plus (le prêtres! Quoi! plus de temple! — labî disparaît. Jadis Babel ainsi voilà seul! Plus rien que lombre. UNE VOIX AU KO NI) DE lINF INI. Je suis là.. UN GRENIER Lhiver. Un grabat. UN Sa famille pWs (le lui. LE Je ne crois pas en Dieu. LE PAPE, entrant. Tu dois avoir faim. Mange. Il partage son pain et en donne la moitié au pauvre. POÉSIE. — XIV. .T 34 LE PAPK. LE Et mon enfant? L E P A P E. * Prends tout. Il donne à (liilant le resle de son , mangeant. Cest bon. LE PAPE, au pauvre. Lenfant, cest le bénir. LE PAUVRE. Fais ce que tu voudras. LE PAPE, vidant une bourse sur le grabat. Tiens, voici de largent pour tacheter des draps. LE PAU VUE. Et du bois. LE PAPE. Et de quoi vêtir lenfant, la mère,Et toi, mon frère. Hélas! cette vie est amè te procurerai du travail. Ces grands froidsSont durs. Et maintenant parlons de Dieu. LE PAUYHE. Jy crois.


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