Fleurs de lys : troisième concours littéraire de la Société St-Jean-Baptiste de Montréal . capitaine, on les tient !répond le maître improvisé, tandis que son ca-marade entonne à plein gosier: Cest la belle Françoise, Ion, gai,Cest la belle Franç — Attention aux grappins prise? — Oui ! des provisions, de Teau-de-vie, despeaux de et cinq gros rats de cale, ah !ah ! ah ! bien vivants. — Hop ! tope là, mes agnelets ! vous êtesdes braves ! je suis fier de vous. Et dIberville les embrassa tous deux. Lesmarins profondément émus remarquèrent unelarme à la paupière d


Fleurs de lys : troisième concours littéraire de la Société St-Jean-Baptiste de Montréal . capitaine, on les tient !répond le maître improvisé, tandis que son ca-marade entonne à plein gosier: Cest la belle Françoise, Ion, gai,Cest la belle Franç — Attention aux grappins prise? — Oui ! des provisions, de Teau-de-vie, despeaux de et cinq gros rats de cale, ah !ah ! ah ! bien vivants. — Hop ! tope là, mes agnelets ! vous êtesdes braves ! je suis fier de vous. Et dIberville les embrassa tous deux. Lesmarins profondément émus remarquèrent unelarme à la paupière du capitaine. Cest quilles aimait, ses gars, ses hardis coureurs de bois. Cette même année, 1687, la paix signée entrela France et lAngleterre permettait à notre hérosde se rendre à Villemarie. La reprise des hostilités (1689) le trouve à labaie dHudson. Deux navires ennemis se pré-sentent bientôt dans ces parages. Comme dIber-ville na quune trentaine dhommes sous sesordres, il entre en pourparlers avec les apprenant quils ont fait pointer deux. TYPE DE CIIEVALIEK, U IBERVILLEAVAIT LE FRONT HAUT, LES YEUX VIFS,LE NEZ AQUILIN ET LA LÈVRE IMPÉRA-TIVB. p. 83. PIERRE LE MOYNE DIBERVILLE 89 pièces de canon, chargés à mitraille, sur lendroitoù doit avoir lieu lentrevue, il leur dresse des em-buscades, sempare dune bonne partie des équi-pages, et finalement oblige les navires à amenerpavillon. Confiant alors à de Maricourt le soindes postes de la contrée, il se dirige sur Québecavec une riche cargaison. ** * Frontenac était revenu au pays en dénergie et daction, il voulut user dereprésailles envers les Anglais, instigateurs dumassacre de Lachine, où les Français étaienttombés nombreux sous le tomahawk de lhiver de 1690, il organisa trois expédi-tions qui portèrent la terreur dans la Nouvelle-Angleterre. Dès les premiers jours de février, Sainte-Hélène et dAilleboust se mettaient à la t


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