Chirurgie journalière des hopitaux de Paris : répertoire de thérapeutique chirurgicale . pour quilsoit parfait et puisse résister à laction des cataplasmes prolongés,aux lavages et même aux grands bains, cet amalgame doit être faitde la manière la plus intime : pour cela, dit-il (1), la plaie et les té-guments voisins sont imprégnés de collodion, on passe une secondecouche de collodion : puis on met une pellicule nouvelle douate etlon continue de la sorte jusquà ce que lon ait constitué une croûteartificielle, épaisse de quelques millimètres. Plus les particules (1) Félix Guyon, Éléments de ch


Chirurgie journalière des hopitaux de Paris : répertoire de thérapeutique chirurgicale . pour quilsoit parfait et puisse résister à laction des cataplasmes prolongés,aux lavages et même aux grands bains, cet amalgame doit être faitde la manière la plus intime : pour cela, dit-il (1), la plaie et les té-guments voisins sont imprégnés de collodion, on passe une secondecouche de collodion : puis on met une pellicule nouvelle douate etlon continue de la sorte jusquà ce que lon ait constitué une croûteartificielle, épaisse de quelques millimètres. Plus les particules (1) Félix Guyon, Éléments de chir. cliniq., 1873, p. 510. Gillette.— Chirurgie journ. 18 274 HOPITAL NECKER. — LE PROFESSEUR GUYON. douate sonl légères,, mieux se fait lamalgame et plus grande estla solidité de locclusion. d. fracture de la botlle. — Combattre les phénomènes inflamma-toires.— Vésicatoire. — Dans celle fracture,élix Guyon (1) penseque lon se préoccupe trop de la contention des fragments et pasassez des phénomènes inflammatoires qui en provoquent le dépla-. Fig. 179. — Gouttière de fil de fer daprès le système de Mayor, pour le membre inférieur. cément. Il combat larthrite et lépanchement par limmobilité dumembre dans une gouttière, puis par un grand vésicaloire sur laface antérieure du genou (fig. 179) et une compression consécutiveavec louate. La consolidation a lieu sans autre moyen spécial, aulieu de tourmenter les blessés par des appareils souvent inutiles,quelquefois dangereux. 4° AFFECTIONS DU COU ET DE LOREILLE. a. rétrécissement cicatriciel de lœsophage. — Dilatation. —Lusage classique des boules œsophagiennes métalliques ou en ivoirelui ayant paru occasionner beaucoup de douleurs et provoquer desefforts de vomissement fort pénibles chez certains malades, M. Fé-lix Guyon pratique la dilatation du point rétréci à laide des grosseset longues bougies imaginées à cet effet par M. le professeur sont de


Size: 2708px × 923px
Photo credit: © The Reading Room / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., booksubjectsurgical, booksubjectsurgicalinstrumentsandapparatus