. L'illustration : journal universel . 0; mais le café a Iravirsétoutes les pliasis politiques et culinaires avec une prosp^iitérroissanle. Sous lancien régime, un homme de hante nais-sance na pas cru déroger en attachant son nom à une nou-velle cafetière; Voltaire a sustenté de café cou|ié avec ducliocelii sa débile et lonttnc vieillesse; Fontenelle sestabreuvé un siècle de ce poison lent. La révolution, celle bu-veuse de .ang, a pouitint su lapprécii r, loul cimnip le ré-gi e du hon nlnisir, et plus d un girondin a payé de ta tête lecrime davi ir ai i.é à prendre son café chez n adame Roian


. L'illustration : journal universel . 0; mais le café a Iravirsétoutes les pliasis politiques et culinaires avec une prosp^iitérroissanle. Sous lancien régime, un homme de hante nais-sance na pas cru déroger en attachant son nom à une nou-velle cafetière; Voltaire a sustenté de café cou|ié avec ducliocelii sa débile et lonttnc vieillesse; Fontenelle sestabreuvé un siècle de ce poison lent. La révolution, celle bu-veuse de .ang, a pouitint su lapprécii r, loul cimnip le ré-gi e du hon nlnisir, et plus d un girondin a payé de ta tête lecrime davi ir ai i.é à prendre son café chez n adame Roian ^eln^ir^, Berchoux it DeliHe I oui chanté; :a r slaura-lion, si ille ne la pas ihanté, la du moins hiaucoiip con-sommé, el la révolution de juillel ne le cède en rien à larestauration. Aujourdhui, qui ne sait que le café au lait forme 24 LILLUSTMTION, JOURNAL UNIVERSEL. ^ff^i;5:S&S.^tffK,?,fïSlSrs=sÊE;ii:^:ï- icua lieu du moude, on ne le huma avec tant daise, deliants accessoires quà Pans. Le. coffiest inconnu à Londres; on ny trouve que d odieusestavernes. Les Oiieutaux, doù nous vient lhabitude de s assem-bler expressément dans un lieu ad hoc pour savourer 1 es-sence de la divine fève, ne consacrent à cet usage que desespèces de trous, sans doute fort pittoresques sous le Pnceaudes Marilhat et des Decamps, mais infiniment plus agréablesà contempler, je vous le jure, au Louvre quà Alger ou àSmyrne. Les Allemands ne possèdent guère que des taba-gies assez mornes. 11 en faut dire autant des Hollandais : àAmsterdam, un seul café, sur la grande place du palais, mé-rite à peu près ce nom; mais il est silencieux, triste, froidcomme un synode darminiens. Il semble quon craigne d yparler, dy marcher, dy agir, dy vivre. (,)uelle différenceavec lentrain, la gaieté bahillarde et expansive, qui s allu-ment chaque soir, avec les feux du gaz, dans un calé pari-sien! Les Belges, les Bruxellois surtout, sont plus civilisés;leurs caf


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