. De l'art des devises . inevitMe attrait ?Quel efiUnfiinStfi fort ^flfecnr]Qui donnent à cet Afire vnfi^uijfant empire ?// efi pur, il efi lumineux yM^ats il efi froid ^ ^ ce que fen admire^Quoy que froid il attirevEt de fit glace il fort njnefource de feux^- u. J| Î40 . CABINET LA Nature na rien faic de plus agréable àlœil que le Paon : mais elle na rien faicaulîî de plus defagreable à loreille. Cela cft dela condition de ce Monde , où il ny à rien deparfait. La Rofe qui flate lodorat , pique lamain. Le Pavot qui plaift à la veuë , bleffc lecerveau. Et ne voyons nous pas des perfonnes,à qui
. De l'art des devises . inevitMe attrait ?Quel efiUnfiinStfi fort ^flfecnr]Qui donnent à cet Afire vnfi^uijfant empire ?// efi pur, il efi lumineux yM^ats il efi froid ^ ^ ce que fen admire^Quoy que froid il attirevEt de fit glace il fort njnefource de feux^- u. J| Î40 . CABINET LA Nature na rien faic de plus agréable àlœil que le Paon : mais elle na rien faicaulîî de plus defagreable à loreille. Cela cft dela condition de ce Monde , où il ny à rien deparfait. La Rofe qui flate lodorat , pique lamain. Le Pavot qui plaift à la veuë , bleffc lecerveau. Et ne voyons nous pas des perfonnes,à qui la Nature na pas donné la voix des Ci-gnes avec la beauté du Paon ? Vous diriezquelle ne font faites que pour eftre regardé elles en doivent demeurer là 5 leur efpricne répondant pas à leur corps ; Le meilleurparty quelles puifTent prendre eft de Ce taire. Dajoufter le nom ou les armes à ce portrait,ce feroit fortir des bornes de mon fujet, &palTer de la Devife à la Satyre. DE DEVISES. 341. AV jugement de F œil-,^1!œil efi conjultê^Du mérite de ma beauté^Il rien efi point qui mefuijje dejjkire iJ\daù ce nefi quà lœil que je plais:Et moy-mefine je me défiais,Si je neprens leparty de me taire. Vu iij SECONDE PARTIE 344 CABINET LE Pélican feroît icy vne fort belle figii-re : ^ le Mot de cette Dcvife , le pour-roic renouvcller tout vieux quil eft , & luydonner autant defprit quon luy en ait encorevfii M lis outre qu*il fent la Fablc>& quil fal-loit au moins vn nouvel efpric à vn nouveaucorps 5 il ne fait point dcxprefîîon, que TArbrede Baume ne puiffe faire auflî agréablementque luy, &c avec daufîî jufles arbre à la vertu des guerifons & des mira-cles: Ton fàng purifie les playes &c les ferme : ilempefche la corruption,qui eft»la féconde moredes corps 5 & leur donne vne efpece dimmor-talité jufques dans leurs fepultures. L*impor-tance cft,qu*il le faut blefler pour avoir ce (ang,il luy faut ouvrir le corps &am
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