. Quatre siècles . e^ remit ses dépèches au gouvernement pro-visoire et retourna à Nyons, auprès de Bubna. Le 3o, lagarnison française évacuait la ville. Le capitaine Saladin,attaché à létat-major de Bubna, assiste à la bataille deSaint-Julien et aux mouvements nécessités par létablisse-ment des Autrichiens dans Genève. Plus tard, Saladin futnommé lieutenant-colonel et commandait les milices gene-voises. Une lettre du 23 août i8i5, de Veggiss, prèsLucerne, le montre faisant, avec trois compagnies, rentrerdans le devoir le canton dUnterwalden. Il part de là pourHuningue, dont le commandant ne v


. Quatre siècles . e^ remit ses dépèches au gouvernement pro-visoire et retourna à Nyons, auprès de Bubna. Le 3o, lagarnison française évacuait la ville. Le capitaine Saladin,attaché à létat-major de Bubna, assiste à la bataille deSaint-Julien et aux mouvements nécessités par létablisse-ment des Autrichiens dans Genève. Plus tard, Saladin futnommé lieutenant-colonel et commandait les milices gene-voises. Une lettre du 23 août i8i5, de Veggiss, prèsLucerne, le montre faisant, avec trois compagnies, rentrerdans le devoir le canton dUnterwalden. Il part de là pourHuningue, dont le commandant ne veut rendre « sa place àpersonne, pas même au Roi ! » (Famille Delessert, souve-nirs et portraits, 1902.) Pour les Pictet, leur histoire se mêle si intimement àcelle de Genève, quil est malaisé den faire un extrait suc-cinct. Nous ne nous occuperons donc que des deux mem-bres de cette famille qui nous intéressent. Charles, comte Pictet de Rochemont, né à Genève en ij|lu!(MldWiJ!iiJMj|^^. MARY DE CAZENOVE, B°« SALADIX DE LUBIERES (Peint par Massot, 1811) — 201 1798, fut commandeur de lordre des S. S. Maurice etLazare, chambellan du roi de Bavière, et mourut à Genèveen i856. Son frère, Adolphe, y était né en i8o3, il servitlongtemps dans lartillerie, où il devint officier supérieur,puis sadonna aux études linguistiques pour lesquelles ilavait rassemblé dinnombrables notes. Il en tira un ouvragede la plus haute importance : les « Origines indo-euro-péennes », qui fut couronné par lInstitut de France (prixVolney). Il est le véritable créateur de la philologie com-parée, et il a su, en recherchant dans toutes les langueseuropéennes, les radicaux qui leur sont communs, retrou-ver, par leur comparaison avec le Zend et le Sanscrit, leséléments essentiels de la langue aryenne que parlaientnos premiers parents. Les deux sœurs, qui avaient épousées les deux frères,étaient très remarquablement jolies et continuaient la tra-dition


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