. Congrès national du Tiers-ordre franciscain à Montréal à l'occasion du 7e centenaire de la fondation du Tiers-ordre. és à Mme Chaputainsi quà Mme Wilfrid Caillé, qui nous parlèrent avecart et conviction, la première : des Avantages du Tiers-Ordre pour la jeune fille chrétienne, et la seconde : delUtilité du Tiers-Ordre pour la femme chrétienne. Cedernier travail a pour auteur Mme Marie-Pierre Chanel,tertiaire. Cette réunion, la plus courte de toutes, méritait biende couronner nos séances détudes. Cest le cas de dire :Finis coronat opus ; car elle compte parmi lune des mieuxréussies, tant par
. Congrès national du Tiers-ordre franciscain à Montréal à l'occasion du 7e centenaire de la fondation du Tiers-ordre. és à Mme Chaputainsi quà Mme Wilfrid Caillé, qui nous parlèrent avecart et conviction, la première : des Avantages du Tiers-Ordre pour la jeune fille chrétienne, et la seconde : delUtilité du Tiers-Ordre pour la femme chrétienne. Cedernier travail a pour auteur Mme Marie-Pierre Chanel,tertiaire. Cette réunion, la plus courte de toutes, méritait biende couronner nos séances détudes. Cest le cas de dire :Finis coronat opus ; car elle compte parmi lune des mieuxréussies, tant par la variété des sujets, la justesse destravaux, et le spectacle réconfortant de ces femmes laïquesqui, par lexpression de leurs convictions personnelles,nous tinrent sous le charme. Cest ce qui inspira le Prési-dent dHonneur, Monseigneur Brunault : il ne put con-tenir ladmiration qui sétait emparée de son âme et lacommuniqua avec chaleur en commentant ce mot delEcriture Sainte : Mulier hona dabitur viro pro jadisbonis : Une femme de bien sera la récompense des bonnesœuvres de lhomme — 256 — LE TIERS-ORDRE DANS LA PENSÉE DES PAPES Rapport présenté par M. labbé L. Perrin, P. S. S.,Curé de Noire-Dame, de Montréal. Tel est le sujet que nous avons à traiter dans le présent rapport. Pour rechercher quel fut le jugement des papes sur le Tiers-Ordre, il serait assurément fastidieux et hors de propos danalyserles cent cinquante lettres encycliques émanées de la chaire dePierre depuis la naissance du Tiers-Ordre; il nous suffira de jeterun regard sur les lettres célèbres de Grégoire IX, lami de saintFrançois et son collaborateur dans la rédaction des constitutionsdu Tiers-Ordre, de Nicolas IV, de Léon XIII et du Pontife glo-rieusement régnant Benoît XV. Or, une pensée fondamentalese détache avec évidence de ces augustes écrits : cest que leTiers-Ordre fut au moyen-âge et demeure au temps présent, lundes plus puissants instr
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