Histoire des philosophes modernes . emporter une i^vicloire apparente, Lorfquun hommea plus dorgueil que de défir de jV-^ xîj AVERTISSEMENT. clairer y les meilleurs argumens rio^pèrem rien. Au défaut de^ raifonne-mens y il emploie la force; & sil aaffèz de crédit pour opprimer fon ad-verfaire , il fufcite des perfécutionsfans nombre à celui qui sejl défendulégitimement. Le Leôleur voudra bien ne pas im-puter à négligence le peu dintérêtquon trouvera dam la vie de La Ro-chefoucaulr. Je nai rien oublié pourme procurer des mémoires & des anec-dotes intérejfantes. J^ai lu dans dijfé-rens An a des
Histoire des philosophes modernes . emporter une i^vicloire apparente, Lorfquun hommea plus dorgueil que de défir de jV-^ xîj AVERTISSEMENT. clairer y les meilleurs argumens rio^pèrem rien. Au défaut de^ raifonne-mens y il emploie la force; & sil aaffèz de crédit pour opprimer fon ad-verfaire , il fufcite des perfécutionsfans nombre à celui qui sejl défendulégitimement. Le Leôleur voudra bien ne pas im-puter à négligence le peu dintérêtquon trouvera dam la vie de La Ro-chefoucaulr. Je nai rien oublié pourme procurer des mémoires & des anec-dotes intérejfantes. J^ai lu dans dijfé-rens An a des traits particuliers tou^chant ce Philofophe : mais rien de cequon ma communiqué ou de ce quefai découvert j ne ma paru probable ;QT je crois que la qualité ejfentielledun Hiflorien eft de ne rien avancerqui ne /bit appuyé fur les monumensles plus authentiques. Quis nefcit,primam qï^q hilloria; legem ne quld AVERTISSEMENT, mj falfi dicere audeat; deindene quidveri non audeat ?..... Gc, deOrat. Lib, IL. XIV DISCOURS PRÉLIMINAIRESUR LA MORALE ET LA LÈGSILATION. LE commun des hommes ef-time la fcience de vivre ,(ceft-à-dire de fe rendre humain,vertueux ôc fociable , ) fi facile jquil croit fuperflu de entre dans le monde, fans fa-voir ce quon doit exiger & cequon ell obligé de rendre. La na-ture ne nous infpire cependant quele foin de veiller à notre confer-vation, & ne nous fait point con-noître à quoi fe rapporte ce de fes mains, nous ne trou- PRELIMIN. xv vons prefque en nciis que lamoui:de nous-mêmes ; doù naiffent la foifdes plaifirs & la vanité : deux fen-timens qui nous font mal vivre ,ôc avec nous ôc avec la fociété ,sils ne font pas dirigés au bien gé-néral. Ceft là lobjet de la MoraleÔc de la Légiflation. Lune &: Tau-tre tempèrent convenablement cesafFeiSlions; & de vices quelles fontnaturellement > les transformenten vertus. Elles nous apprennentà connoître nos véritables befoins ,ôc
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