. L'étang des soeurs-grises . eutrappeler lheure la plus cruelle de mon existence ? — Je vous lai dit, je vous le répète, parce que je suis quon peut méconnaî quon peut quon mais qui se souvient, qui pardonne les injustices et quinabandonne point ceux qui souffrent; une amie qui a juré deveiller sur eux, dexpier, par son dévouement et son abnégation,les torts involontaires quelle a pu avoir. — Je devrais vous remercier, et votre vue me fait mal, dit Ber-trand à demi-voix en se laissant tomber sur un fauteuil, le Irontdans la main, comme sil voulait ferme


. L'étang des soeurs-grises . eutrappeler lheure la plus cruelle de mon existence ? — Je vous lai dit, je vous le répète, parce que je suis quon peut méconnaî quon peut quon mais qui se souvient, qui pardonne les injustices et quinabandonne point ceux qui souffrent; une amie qui a juré deveiller sur eux, dexpier, par son dévouement et son abnégation,les torts involontaires quelle a pu avoir. — Je devrais vous remercier, et votre vue me fait mal, dit Ber-trand à demi-voix en se laissant tomber sur un fauteuil, le Irontdans la main, comme sil voulait fermer les yeux à quelque visioacruelle. Honorine, debout, navait pas fait un pas pour se rapprocherde lui. Il y eut un moment de silence. — Ecoutez, madame, reprit-il dune voix lente, mais qui nemanquait pas de fermeté, en relevant la tête; je suis peut-être in-juste à votre égard : je ne puis vous voir sans me souvenir quecest grâce à vous, par vous, que ma conduite a pu éveiller, dans LE DROIT DU MARI 2^3. Debout, à deux pas , en pleine lumière. Denise était là. lesprit votre sœ ce premier levain dinquiétude et de ialous:. qui la conduite sans doute à cette résolution désespéréeSuriacUlle ie -is couvert de sang et livré à des records queie ne perdrai quavecla Vie.^ _ Je le sais, monsieur, et je .ubis ! Je ne me défendrai pa». SS* Liv. 274 LÉTANU DES SŒURS-GRISES Jai fui Paris, jai fui même mon meilleur ami, si innocent quil soit, parce que Camille Richard me rappelait, quil le voulûtou non, des jours dont lévocation me tue. — Je comprends ce que ma vue vous Mais, encoreune fois, je me , et si vous mavez surprise, cen est pointde maiaute — Ah! pourquoi, sanglota tout à coup Bertrand, pourquoimavez-vous offert votre amitié et votre appui ? Pourquoi les ai-jeacceptés? Denise ne serait peut-être pas plus à moi aujourdhui,le monde eût continué de nous séparer, mais je ne laurais pasassassinée ! Po


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