Cours d'étude pour l'instruction du Prince de Parme : aujourd'hui l'infant D Ferdinand, duc de Parme, Plaisance, Guastalle, etc etc etc. . foient ^ & fe faifant une étude de concilierleurs opinions avec celles du vulgaire j ils pa-roifloient fouvent aufii fnperftitieux que lepeuple. Tels ont été en général ces homrties degénie , fi célèbres dans tous les fiecles. Vousle voyez , Monfeigneur *, toute leur conduitedémontre la foiblelfc de lefprit les comparerez avec douze pêcheursignorants , qui, renverfant lempire delidolâ*trie j élèvent fur fes ruines un autel que rienne
Cours d'étude pour l'instruction du Prince de Parme : aujourd'hui l'infant D Ferdinand, duc de Parme, Plaisance, Guastalle, etc etc etc. . foient ^ & fe faifant une étude de concilierleurs opinions avec celles du vulgaire j ils pa-roifloient fouvent aufii fnperftitieux que lepeuple. Tels ont été en général ces homrties degénie , fi célèbres dans tous les fiecles. Vousle voyez , Monfeigneur *, toute leur conduitedémontre la foiblelfc de lefprit les comparerez avec douze pêcheursignorants , qui, renverfant lempire delidolâ*trie j élèvent fur fes ruines un autel que rienne peut ébranler -y alors rempli de refpe£t, vousrendrez grâce au Dieu qui vous éclaire : Seplus vous réfléchirez fur ce contrafte , plusvous fentirez la divinité de la religion danslaquelle vous êtes né. G eft à moi à vous J* H I $ T O ï R I faciliter cette comparaifon , en mettant fousvos yeux les fuperftitions des idolâtres , iCles abfurditcs de leurs philofophes. Quand jaurai expofé le peu quon fait de»opinions des peuples les plus anciens , je mar-rêterai fur les Grecs donc la phiiofophie eftplus CHAH? A n e 11 h n t. $ j CHAPITRE IV. Z)<?.y opinions des Chaldécns (*). jLtis Chaldéens reconnoifToient im dieu fu- prême , une ame du monde quils adoroient €haid?eM *• fous le nom de Baal. fwfoieœiiela Cet eue habicoic des lieux inacceffibles auxmortels : mais il croit forti de lui des efpritsde différents ordres , poar préfider aux difléren*tes parties de lunivers j ôc pour lui porternos hommages. Enconféquence, ces médiateurs devenoientlobjet du culte. On devoit le leur adrefferdans les parties du monde quils gouvernoient:on devoit donc adorer le Toleil, la,lune , laterre, &c. On remarque dans cette do&rine, lidée con-fufe dun premier principe : mais on v retrou-ve aufïi le culte idolâtre j tel que lignorance (*) Ceft daprès lHiftoire de la philofophic de M*Srucker , que f expoierai lu opuuoiis des peuples 6c des pb*«l
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