Œuvres de mGresset .. . Dieu propice,A lAutel alloic marcher ;Déjà pour le facrificeLAmour faint drefle un bûcher :Lencens, les fleurs, tout sapprête, Bientôt ta jeune conquête Mais, quels cris J Quentends-je ? HclasJallois chanter une fêre ,Il faut pleurer un trépas. Ainfi périt une rofeQue frappe un fouffle mortel ;On la cueille à peine cclofePour en parer un laube matinale,La douce odeur quelle exhaleParfume un Temple enchanté ;Le jour fuit, la nuit fataleEnfcvelit fa beauté. Ciel ! nous plaignons fa jeunefTeDont tes loix tranchent le cours-,Mais aux yeux de ta fagclTeElle axoi
Œuvres de mGresset .. . Dieu propice,A lAutel alloic marcher ;Déjà pour le facrificeLAmour faint drefle un bûcher :Lencens, les fleurs, tout sapprête, Bientôt ta jeune conquête Mais, quels cris J Quentends-je ? HclasJallois chanter une fêre ,Il faut pleurer un trépas. Ainfi périt une rofeQue frappe un fouffle mortel ;On la cueille à peine cclofePour en parer un laube matinale,La douce odeur quelle exhaleParfume un Temple enchanté ;Le jour fuit, la nuit fataleEnfcvelit fa beauté. Ciel ! nous plaignons fa jeunefTeDont tes loix tranchent le cours-,Mais aux yeux de ta fagclTeElle axoit affcz de neft point par la duréeQue doit être mefuréeLa courfe de tes Elus ,La mort neft prématuréeQue pour qui meurt fans vcttuj. O D E V I. 1^5 Vous donc , lobjet de mcj rimes >Ne pleurez point fon bonheur iPar ces folidcs maximesRaffermiffcz votre lArbitre des années,Dieu , qui voit nos deftinccsEclore & scvanouir,Joigne à vos ans les journéesDont elle aurolt dû Ri) 196 ODE VII. SUR LINGRATITUDE. ^l^vELLE Furie, au teint en ces lieux un noir venin?Sa main tient ce fer parricideQui dAgrippine ouvrit le fein :Linfenfible Oubli , linfolence ,Les fourdes Haines , en filence,Entourent ce monftre effronté ,Et tour-à-tour leur barbareVa remplir fa coupe au Tartaie ,Des froides ondes du Léthc. Ingratitude , de tels fignesSont tes coupables attributs :Parmi tes banefles infignes ,Quel filence affoupit lhocbus ?Trop long-temps tu fus épargnée;Sur toi , de ma Mufe indi_;nceJe veux lancer les premiers traits ;Heureux , même en fouillant mes rimct ,Du récit honteux de tes crimes jSi jen aricte le progrès. O D E V I I. 1^7 NaifTons- nous injuftes & traîtres jLhomme eft ingrat dêj le berceau ;Jeune, fait-il aimer fcs Maîtres?Leurs bienfaits lui font un fardeau :Homme fait , il sadore , il saime ,Il rapporte rout à lui - même ,Ptcfompcueux dans tout état ;Vieux enfin, rendez lui fcrvicc ,Selon lui , cef
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