. Histoire naturelle des mammifères, avec l'indication de leurs moeurs, et de leurs rapports avec les arts, le commerce et l'agriculture;. Mammals. FAMILLE DES VIVER RIDÉS. 3i espèces authentiques, l'une propre à l'Afrique ou la véritable Civette, l'autre particulière à l'Inde et à quelques-unes de ses îles, c'est le Zibeth. Ces Animaux, qu'on a longtemps con-" fondus en une seule espèce, n'ont été bien distingués l'un de l'autre que depuis les travaux do Buffon et de Daubenton. G. et F. Cuvier les ont aussi étudiés avec soin. Ces Viverra comptent parmi les plus grands Animaux de leur fam
. Histoire naturelle des mammifères, avec l'indication de leurs moeurs, et de leurs rapports avec les arts, le commerce et l'agriculture;. Mammals. FAMILLE DES VIVER RIDÉS. 3i espèces authentiques, l'une propre à l'Afrique ou la véritable Civette, l'autre particulière à l'Inde et à quelques-unes de ses îles, c'est le Zibeth. Ces Animaux, qu'on a longtemps con-" fondus en une seule espèce, n'ont été bien distingués l'un de l'autre que depuis les travaux do Buffon et de Daubenton. G. et F. Cuvier les ont aussi étudiés avec soin. Ces Viverra comptent parmi les plus grands Animaux de leur famille; ils ne dépassent cependant pas le Renard en dimension. Ils ont six paires de molaires à chaque mâchoire, et ces molaires ne sont guère plus carnassières que celle des Chiens. Leur pelage est varié de brun et de blanchâtre, et ils ont sur la ligne dorsale des poils un peu plus longs que les autres, simulant une espèce de crinière. Ils répandent une forte odeur de musc, et la subs- tance dont cette odeur émane est assez abondante pour que l'on puisse la recueillir, l'organe qui la fournit étant plus développé chez eux que dans aucun autre Viverrin. En voici une courte description : Entre l'anus et les organes de la reproduction des Civettes ou des Zibeths, dans le mâle comme dans la femelle, on remarque une fente longitudinale conduisant dans deux cavités qui semblent être un repli scrotal et dont l'orifice rappelle celui de certains herma- phrodites du sexe mâle. L'intérieur en est plus ou moins velu, et il est percé d'une infinité de pores communiquant avec autant de follicules sécréteurs. La matière odorante y est versée par ces derniers , et suivant lYtge de l'Animal, son sexe ou l'époque de l'année, elle est plus ou moins abondante. Son odeur approche beaucoup de celle du musc; elle se répand avec la même facilité; elle a la même persistance, et à une certaine distance elle est fort agréable. De tout temps cette substance
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