Cologne . Dans létatactuel de la science, il faut reconnaître que le nom de Maître Wilhelmna que la valeur dun nom générique résumant la première phase de lapeinture colonaise. Lœuvre capitale qui doit être considérée comme le point de départ decette évolution est le Retable de Sainte Claire dont on a fait le maître-autel de la cathédrale. Cest un polyptyque imposant qui a été peint 1 « Item in diser zit was en mêler zu Collen, der his- Wilhelm. Der was der beste mêlerin Duschen landen, als he wart geachtet von den meistern, want lie malte einen iglichenmenschen, von aller gestalt, als hette e


Cologne . Dans létatactuel de la science, il faut reconnaître que le nom de Maître Wilhelmna que la valeur dun nom générique résumant la première phase de lapeinture colonaise. Lœuvre capitale qui doit être considérée comme le point de départ decette évolution est le Retable de Sainte Claire dont on a fait le maître-autel de la cathédrale. Cest un polyptyque imposant qui a été peint 1 « Item in diser zit was en mêler zu Collen, der his- Wilhelm. Der was der beste mêlerin Duschen landen, als he wart geachtet von den meistern, want lie malte einen iglichenmenschen, von aller gestalt, als hette ez gelebet. » too vers 1380 pour le couvent des Clarisses : il est divisé par des arcaturesdunes en plusieurs petits panneaux qui sont traités dans le style desminiatures. Les scènes de lEnfance du Christ : lAdoration des Mages,la Fuite en Egypte, sont dune fraîcheur délicieuse. Ici apparaît pour lapremière fois ce type de Vierge au grand front pur et aux yeux baissés. Le maiire de la glorification de la Vierge :Figures de saints avec la ville de Cologne dans le lointain. Musée Wallraf-Kichartz.) <)ue nous retrouvons dans la Madone à lu fleur des pois du Musée deCologne. Mais le chef-dœuvre de Maître Wilhelm estassurémentla Sainte-\ réroniquede la Pinacothèque de Munich, qui tient entre ses doigts délicatsde nonne le linge miraculeux sur lequel sest imprimé la Sainte Face du hrist, masque farouche et basané qui semble copié sur une icône peinture religieuse na jamais eu plus de charme et de suavité quedans ces tableaux. La nuance de sentiment que traduit Maître Wilhelmnest ni lascétisme intolérant des moines espagnols, ni la piété raisonneuse LECOLE DE PEINTURE COLONAISE loi et virile des Jansénistes de Port-Royal quéternisa le pinceau de Zurbaranet de Philippe de Champaigne ; cest le mysticisme tendre des couvents defemmes. On pourrait le baptiser le Peintre des Clarisses. A ses Madonesil a donné làme


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