. Gazette des beaux-arts . toutes les deux sont mal atta-chées au corps. Le buste cependant est charmant, dun modelé fin etétudié. La tête repose très-gracieusement sur un bras mal dessiné[Albertine). Les mêmes défauts se retrouvent dans le second dessin dontle sujet est bizarre et difficilement intelligible (à la plume. Musée dOx-ford). Une femme nue, à peu près dans la même pose que la précédente,regarde le spectateur. Derrière elle une autre femme nue agenouillée,dun embonpoint repoussant, la montre du doigt et sapprête à la battrede verges. La figure couchée est maigre, décharnée, les sein
. Gazette des beaux-arts . toutes les deux sont mal atta-chées au corps. Le buste cependant est charmant, dun modelé fin etétudié. La tête repose très-gracieusement sur un bras mal dessiné[Albertine). Les mêmes défauts se retrouvent dans le second dessin dontle sujet est bizarre et difficilement intelligible (à la plume. Musée dOx-ford). Une femme nue, à peu près dans la même pose que la précédente,regarde le spectateur. Derrière elle une autre femme nue agenouillée,dun embonpoint repoussant, la montre du doigt et sapprête à la battrede verges. La figure couchée est maigre, décharnée, les seins , mécontent avec raison de lattache des hanches, a voulu y prati-quer quelques retouches sans beaucoup de succès; on voit la trace très- 1. Le manuscrit, déjà cité, de la bibliothèque de Munich contient un Arion avec lemême vers; cest celui de Diirer sauf de légers changements. Une copie du dessin denotre maître se trouve au Brilish Muséum, une autre au musée de E NUE, POUR LE «TRAITE DES PROPORTIONS DU CORPS HUMAI!» {Dessin à la plumo dAlbert Diirer, de la collection Hulot.) 222 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. marquée de ses corrections successives, comme si une main impatientesétait efforcée en vain de tirer parti dune attitude trop difficile à rendre. Cependant, même avant cette époque, Durer sétait déjà exercé àlétude du nu. Ses œuvres en fournissent plus dun témoignage. Maisnous sommes encore mieux renseigné sur ce sujet par le curieux passageque nous avons déjà cité dans les Notes biographiques sur Jacopo deBarbarj^. « Je nai trouvé, dit Diirer, personne qui ait rien écrit sur lesmesures du corps humain, excepté un homme nommé Jacobus, né àVenise, peintre gracieux. Il me fit voir un homme et une femme quilavait faits daprès certaines mesures ; à cette époque il meût été moinsà cœur de voir un royaume inconnu que de connaître ses théories. Etsi je les possédais, je les ferais impr
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