. Premières lectures. Beginner's French Reader; short and easy pieces in prose and verse with a complete vocabulary . me revient, parceque je suis le plus fort ; et si quelqu^m de vous merefuse la quatrième, je Tétranglerai sur-le-champ. LeLion prit ainsi pour lui toute la proie ; et ses com-pagnons nosèrent se plaindre dune si grande injustice. Ne faites jamais alliance avec quelquun plus puissantque vous. LANE SANS OREILLES. Un Ane, je ne sais comment, Qui se fit volontairement Couper ses deux longues oreilles,Est, depuis ce moment, un être tout nouveau ;H saime, il se pavane, et se trouve s
. Premières lectures. Beginner's French Reader; short and easy pieces in prose and verse with a complete vocabulary . me revient, parceque je suis le plus fort ; et si quelqu^m de vous merefuse la quatrième, je Tétranglerai sur-le-champ. LeLion prit ainsi pour lui toute la proie ; et ses com-pagnons nosèrent se plaindre dune si grande injustice. Ne faites jamais alliance avec quelquun plus puissantque vous. LANE SANS OREILLES. Un Ane, je ne sais comment, Qui se fit volontairement Couper ses deux longues oreilles,Est, depuis ce moment, un être tout nouveau ;H saime, il se pavane, et se trouve si beau. Quil se mh^e çn chaque ruisseau ;Bref, notre Aue m croit une des sept merveilles. 6* m PBEMlÈBES LECTURES. Eli bien ! dit-il à son Médor, Jai quitté ma sotte coiffure ;Me voilà comme toi : peut-on me dire encorQuune difformité dépare ma figure ?Toi même, là, sois franc; ne suis-je donc pas bien —Ami, répond le nas plus quun défaut.—Et lequel ?—Cest de grâces de ton corps ton chant détruit leffet :Et si tu peux te résoudre à te taire, Ta seras un âne ÉSOPE ET LANE. Fais-moi donc parler sensément,Disait au sage Esope un âne moraliste. Mais si je le faisais, dit Esope en riant, Je serais lâne, et toi le fabuhste. PBEMIÈBES LEGTUBE8. 131 LECOLIER CHERI Un bon maître avait chez lui grand nombre déco-liers, à qui il enseignait la charité et la crainte deDieu. Lun de ces écoliers se distinguait de tous lesautres : cétait le plus jeune. Le maître laimait par-dessus ses condisciples. Ceux-ci demandèrent aumaître : * Pourquoi donnez-vous la préférence à celuidentre nous qui est le plus jeune V^ Le maître leurrépondit: *^ Je vous le dirai ; mais auparavant faitesce que je vous ordonne : que chacun de vous prenneun de ces oiseaux. Il tenait toute une nichée danssa main. *^ Allez ensuite dans un endroit où nulregard ne puisse pénétrer : Etranglez ces oiseaux etrapportez-les ici. Ils sen vont, et rapport
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