. Histoire des philosophes modernes. er fiècle , sil a voiicablement exifté.11 avoit deux têtes , quatre oreilles & huit cela tenoit à un même corps, de façon quilavoit toujours une tête & quatre pieds en lairquand il marclioit. Lorfquil etoit pourfuivi , &quil etoit las de courir dun côté , il fe tournoitadroitement de lautre , & couroit arnfi fur noa-vcaux frais. (Voyez le Jntmal èUs Saxam de 1677- O ii 164 HJRTSOEKER. pre un criminel dans le temps quelleétoit enceinte (^). Tous ces faits font très-connus Si très-difficiles à expliquer. Car dans le grandmyftère de la
. Histoire des philosophes modernes. er fiècle , sil a voiicablement exifté.11 avoit deux têtes , quatre oreilles & huit cela tenoit à un même corps, de façon quilavoit toujours une tête & quatre pieds en lairquand il marclioit. Lorfquil etoit pourfuivi , &quil etoit las de courir dun côté , il fe tournoitadroitement de lautre , & couroit arnfi fur noa-vcaux frais. (Voyez le Jntmal èUs Saxam de 1677- O ii 164 HJRTSOEKER. pre un criminel dans le temps quelleétoit enceinte (^). Tous ces faits font très-connus Si très-difficiles à expliquer. Car dans le grandmyftère de la génération, les Phyficiensnont pas encore répandu des lumièrespleines & complettes. (rt) Tout le monde connoît ce que produit lima-gination dune femme enceinte. Mais voici un faitfingulier qui paroît être aflez ignore. Ceft une bre-bis qui mit bas un agneau égorgé , parce quelleavoit vu égorger une brebis dans le temps quelleetoit pleine, tant ce fpedacle avoit effrayé cettepauvre bête. M !»?iP^ -0. PO LI N I ERE.* LA Phyfiqiie efl: un édifiée immenfe,dit un Auteur moderne (a), dont lacon{lru£l-ion furpaffe les forces dun feuîhomme. Les uns y mettent une pierre ,tandis que dautres bâtiflent des ailes en-tières : mais tous doivent travailler furdes fondemens folides, qui font le rai-fonnement, les obfervations & lexpé-rience. Jufquici le raifonnement a pré-valu ; & cela devoit être , parce que ceftle raifonnement qui guide lobiervation& lexpérience : mais il ne p=ut pas allerloin , fi lexpérience ne léclairé. Lexpé-rience fait cpnnoître les effets de la na-ture , & la raifon apprécie ces effets, lescompare, les combine pour en décou-vrir la caufe. Après tant de fyftêmes & de conjec-tures quon avoit faites à cet égard, ilconvenoit quon sattachât aux obferva-tions & aux expériences, foit pour re-cônnoître la valeur de ces fyflêmes, ou * MÃ
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