Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . ctSjà fin quVn repas de courte ioye ne moyenne la mort,ou longue malaife à lvn oi^ à ce neft fans gran-de ofFenfe de remplir tant le ventre de viand
Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . ctSjà fin quVn repas de courte ioye ne moyenne la mort,ou longue malaife à lvn oi^ à ce neft fans gran-de ofFenfe de remplir tant le ventre de viandes^que le rruidty eftant, le don & grâce de nature foit contraint en fortirpar excez de , quelle ne Te treu-ue aux fcftes publiques:pource que la prefle du peuple igna-re,& mal confiderant, pourroitcaufcr enfemble la perte dervn,& le trefpas de lautre. Que toute femme ^de queli^ue efiat j«e cefiit, deitnotfr^rirjon enfant defm UiU, C H A p. 40. A femme de queîc^ue eftat & cpnditioi|qu elle foit, doit allaic^crfon enfant, & defon lai(fl mefmes: ne fuft-ce que , dautantque le cas eft monftrueux dauoir conceu &enfanté lenfant, pour après luy denier 1^mammelle. Platon fuiuant ce propos affer-me,que les enfans ne font iamais mieux fortunez ,quc ceuxqui font nourris du laid de leur yraye mère , & entretenuxdu bras du père. En lan après la fondation de Rome cinq cens deuxie^. deCorneil me, Corneille Scipion ,luy retourné de lheureux voyagele Scipion. quil fît contre le Roy Antipchus,condamna à mort dix de{es plus vaillans CapitaineSjpoiirvn plaint quon luyfit,dece quils auoient forcé quelques vierges Veftalcs dans leurTemple. Etpourautant que ces chefs de bandes cftoientRomains,& de grand lignec,fut prié de plufieurs, requis, Sçimportuné grandement pour leur falut: Mcfmemcnt Co:-neillcScipiorAfricainjfon propre frere,le fuppliaquil picuft LIVRE SECOND. tp^ muercefte fcuere fentenceà quelque amenJe pécuniaire^ou autre plus colerable. Mai
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