. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. STRUCTURE DES FOUGÈRES FOSSILES ET VIVANTES 145 nombre de divisions. En résumé, dans la racine des Schizea, il existe souvent, un cylindre central hexagonal, entouré par six cellules endodermiques tabulaires, en dehors desquelles se trouvent six grandes cellules sclérifiées. Chez certaines espè- ces, ce nombre peut augmenter aux approches de la tige, et même modifier la forme du cylindre central, sans toutefois jamais devenir très important. Dans la racine du Lygodium hmiatum Mart., j'ai trouvé une écorce assez épaisse, parenchymateuse en dehors et
. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. STRUCTURE DES FOUGÈRES FOSSILES ET VIVANTES 145 nombre de divisions. En résumé, dans la racine des Schizea, il existe souvent, un cylindre central hexagonal, entouré par six cellules endodermiques tabulaires, en dehors desquelles se trouvent six grandes cellules sclérifiées. Chez certaines espè- ces, ce nombre peut augmenter aux approches de la tige, et même modifier la forme du cylindre central, sans toutefois jamais devenir très important. Dans la racine du Lygodium hmiatum Mart., j'ai trouvé une écorce assez épaisse, parenchymateuse en dehors et scléri- liée en dedans. Autour de l'endoderme, j'ai remarqué six cellules allongées tapgëntiellement et moins larges que celles qui existent à la même place chez les Sclnzea. L'ensemble de l'endo- derme et du cylindre central était encore hexagonal, en coupe transversale ; les cellules endodermiques étaient au nombre de douze, et celles du péricycle étaient très nombreuses. Cette description coïncide à peu près avec celle qu'a donnée M. Boodle pour les racines des Lyqodium pïnnatïfidum Sw. et dicho- tomumSyv. (I); toutefois, chez cette dernière espèce, M. Boodle a observé seulement six cellules endodermiques. Chez YAneimia adiantifolia Sw. (h'), il existe autour de l'endo- derme de la racine six cellules sem- blables à celles que l'on trouve chez le Lygodium haslatiim ; on remarque en outre plus de six cellules endoder- miques, et de nombreuses cellules péricycliques. Quant aux racines de YAneimia Phyllitidis et du Mohria caffrorum, elles ont de nombreuses cellules sus-endodermiques, endodermiques et péricycliques (1), et la trace de leur cylindre central n'est plus hexagonale. Cette forme hexagonale, qui existe à l'état adulte dans les racines de nombreuses Sr/àzéacées^ correspond à un certain. Fig. 3-'. — Partie interne d'une racine à'Aneimia adi- antifolia : coupe transver- sale, montrant les six gran- des cellules allongée
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