. Pievx desirs imites des latins . n,par deuotiô, par efprit. |tu refte fouuiés toy que ceft la feule folitude defprit»& de cccur,qui teft cômandee. Tu esfeule,fues pensées nefontpascômunes,fï tu nas point daffectiô pour leschofespre- se:es,fitu dédaignes ce que plusieurs autres admirent, fi tu as vn degouftde tout ce qui fait appétit au monde*, autremét tu nJes pas fèule,quoy que ton corps foit fèul,& sas cô- pignie. O defertde Iesvs ,toutefmailléde Hte™** en laquelle naifsét ces pier- fj^€^ res,dôt ileftdid enlApocalipfêjque lagrâ- it9^ de cité du grand Roy eft baftielO Ermit
. Pievx desirs imites des latins . n,par deuotiô, par efprit. |tu refte fouuiés toy que ceft la feule folitude defprit»& de cccur,qui teft cômandee. Tu esfeule,fues pensées nefontpascômunes,fï tu nas point daffectiô pour leschofespre- se:es,fitu dédaignes ce que plusieurs autres admirent, fi tu as vn degouftde tout ce qui fait appétit au monde*, autremét tu nJes pas fèule,quoy que ton corps foit fèul,& sas cô- pignie. O defertde Iesvs ,toutefmailléde Hte™** en laquelle naifsét ces pier- fj^€^ res,dôt ileftdid enlApocalipfêjque lagrâ- it9^ de cité du grand Roy eft baftielO Ermitage qui iouys plus familièrement de Dieu/ Que faites vous pendant que lombre des toits vous preiïé? pendant que la prifbn des viles enfumées vous enferme?croyez moy ie voy bien & remarque eftât aux chaps,beaucoup plus de lumiè (à vne enuie me prêt fbu- uent,ayât pozé le fardeau de mon corps, de menuoler à lapureclairté duciel,quimin- uitc par Tefclat de tant de beautez. X 5 Tire. Trahe ,yosï te rurremus tn oatrem vn —quentarum tucrum Cmtù. ?• n? 347VI IL Tire moy,nons courrons après toy en lo-deur de tes onguens. Cant. i. NE rois tu pas,o ma chère lumière,Que Ï4jperdu ma force couflumiere?Mon corps touché dvue froide langueurNa dans Ces nerfs nj force,ny merecberche en ce malheur extrefme,Et ne fuit plus que ï ombre de moy meurs dennuysja vie me dejplait,Mon defe$oir s en va quaft qiCvn tronc qui n a plus quefefeorce,Mes membres las nont nygrace,ny déporter leurs compagnons font le faix qui les charge le nefouflïent plus ma vn fapin battu de la fe débat, auant quefuccomber,Et va penchant fans fçauoir où corps plante fur deuxfoibles efchajjesTremble towiours,& mes mains font Von dirait ,quelles (oient le fardeauD vn crocheteur,ou bien d porteur deau*Pour me guérir de cette lafîitude,Rien ne me fer
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