Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . t le monogramme du roi de Germanie. La beauté dexé-cution de ce denier tend en effet à le reporter à une date très postérieure auxautres. La ligure 296 représente lavers dun denier au nom de Guillaume dont lemonogramme (Ileinlticus) a été gravé à rebours. Ainsi finit la première race des comtes héréditaires de Lyon-nais et de Forez, qui avait compté sept comtes (peut-être huiten comptant Umfred) répartis en cinq générations, dans une pé-riode de moins de cent cinquante ans. Leur héritage reven
Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . t le monogramme du roi de Germanie. La beauté dexé-cution de ce denier tend en effet à le reporter à une date très postérieure auxautres. La ligure 296 représente lavers dun denier au nom de Guillaume dont lemonogramme (Ileinlticus) a été gravé à rebours. Ainsi finit la première race des comtes héréditaires de Lyon-nais et de Forez, qui avait compté sept comtes (peut-être huiten comptant Umfred) répartis en cinq générations, dans une pé-riode de moins de cent cinquante ans. Leur héritage revenait à un cousin germain, fils de leur tante,sœur de Guillaume Ier; ils le lui laissèrent dans un état prospère,grâce à la paix heureusement maintenue depuis trente-huit ansavec lEglise de Lyon. Leur souveraineté nétait pas limitée au Hist. de Lyon, II. 39 3o6 HISTOIRE DE LYON Forez ; laccord conclu avec larchevêque avait rétabli lanciendualisme, si bien que les comtes laïques avaient de nombreusesterres dans lancien comté ecclésiastique de Lyon dont ils joigni-. Fig. 298. — PÉROUGES Daprès une lithographie de Fonvillepère. Pérouges (Ain), un des rares lambeaux des possessions des anciens comtes de Lyon,nest éloigné de Meximieux que de 5oo mètres à peine. Cette ancienne petite ville aconservé, en grande partie, son aspect du moyen âge. Elle avait pour seigneur immé-diat, depuis le commencement du e siècle, le baron dAnthon et échut, par lextinc-tion de cette famille dans le premier tiers du xive siècle, à un cadet des comtes deGenève, qui laliéna aux dauphins de Viennois. Elle finit par appartenir aux comtesde Savoie en 1354- En 146J), elle soutint victorieusement, contre les Dauphinois, unsiège consigné en latin macaronique dans les registres municipaux : lerogiœ lerogia-rnm, urhs imprenabilis, coquinati Delphinali venerunt el non potuernnt compre-hendere illam: allamen importaverunt portas et gonos. Diaholus importai il
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