. Comment j'ai traversé l'Afrique despuis l'Atlantique jusqu'a l'Océan indien a travers des régions inconnues . ule sous ces latitudes, je crus que le plus sage étaitde camper avec mes deux négrillons, sur la rive navions pas encore abordé quand il me parut entendre,dans le lointain, au sud-ouest, un coup de fusil. Nous redou-blons defforts, et, peu après, un autre coup ayant retenti, jentire un nouveau. Mon signal eut pour réponse immédiate un coup de feudont je vis léclair à la dislance denviron 200 mètres. Jedirigeai le bateau de ce coté, où je rencontrai mon braveAogousto, enfo
. Comment j'ai traversé l'Afrique despuis l'Atlantique jusqu'a l'Océan indien a travers des régions inconnues . ule sous ces latitudes, je crus que le plus sage étaitde camper avec mes deux négrillons, sur la rive navions pas encore abordé quand il me parut entendre,dans le lointain, au sud-ouest, un coup de fusil. Nous redou-blons defforts, et, peu après, un autre coup ayant retenti, jentire un nouveau. Mon signal eut pour réponse immédiate un coup de feudont je vis léclair à la dislance denviron 200 mètres. Jedirigeai le bateau de ce coté, où je rencontrai mon braveAogousto, enfoncé dans leau du marais jusquà la ceinture,ainsi quun Bihéno qui laccompagnait. Enchanté de me voir,il ne perdit pas de teuq)S pour me tirer du l»ateau, avec laidede son compagnon, et pour me porter sur son dos à traveistout le marais dont la largeur était grande. La tâche fut malaisée et demanda bien une demi-heure,mais enfin nous arrivâmes à la terre ferme. Quant auxnégrillons, ils eurent bientôt fait dattacher le bateau à desroseaux et de nous rejoindre. Jappris dAogousto que le. PARMI LES GANGUÉLAS. 363 camp était encore assez éloigné et quil nous faudrait, avantdy arriver, traverser une épaisse forêt. 3Ialheureusement on ny voyait pas plus que dans unfour : linégalité du terrain et la résistance du sous-boiscontribuaient à augmenter les difficultés. Chopper ici, tomber là, employer une douzaine de minu-tes à faire une douzaine de mètres, laisser aux épines et auxbroussailles des lambeaux de vêtements ou de chair : telssont les incidents qui accompagnent un voyage fait la nuitdans une forêt vierge. Au bout dune heure de violents etîorts, nous entendîmesde près des coups de fusil et de grands cris. Cétaient mes hommes qui me cherchaient. Je fis un signalet ils nous rencontrèrent. Vérissimo Gonçalvès était venu à la tête dune troupe deBihénos. Ceux-ci voulurent absolumentmemporter au campsur une litière quils établire
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