Études cliniques sur l'hystéro-épilepsie, ou Grande hystérie . lidée quila possède. Elle voit, mais elle nereconnaît pas les personnes quilentourent, elle leur donne des noms supposés et les prendpour les personnages de ses hallucinations. ne manque liiCHER. Hystéro-épilepsie. 9 130 DE LA GRANDE ATTAQUE HYSTERIQUE. jamais dappeler du nom de Camille celui qui, arrêtant sonattaque par la pression ovarienne, amène ce délire de la qua-trième période» Chez une même malade la distinction de la troisième et de laquatrième période est toujours facile à établir. Le contraste estsaisissant lorsqu


Études cliniques sur l'hystéro-épilepsie, ou Grande hystérie . lidée quila possède. Elle voit, mais elle nereconnaît pas les personnes quilentourent, elle leur donne des noms supposés et les prendpour les personnages de ses hallucinations. ne manque liiCHER. Hystéro-épilepsie. 9 130 DE LA GRANDE ATTAQUE HYSTERIQUE. jamais dappeler du nom de Camille celui qui, arrêtant sonattaque par la pression ovarienne, amène ce délire de la qua-trième période» Chez une même malade la distinction de la troisième et de laquatrième période est toujours facile à établir. Le contraste estsaisissant lorsque les deux périodes existent, mais il ne faut pasoublier, comme nous le verrons plus loin en traitant des variétésde lattaque, que lune de ces deux périodes peut faire défaut. Ce que nous avons dit du délire de à la quatrième,période de lattaque, montre assez combien il est différent du ta-bleau si varié quoffrent les attitudes passionnelles de la troisièmepériode. nous offre un nouvel exemple non moins Fig. 80. Délire de la quatrième période. On se souvient des scènes si émouvantes qui composent latroisième période de lattaque de Nous les avons décritestout au long. La fin de la troisième période est toujours marquéepar les mêmes hallucinations : cest la musique des militairesrouges qui se fait entendre, et la malade, attentive et joyeuse, ac-compagne le rythme du morceau, de mouvements de la tête etdu doigt; ce sont les rats qui apparaissent tout dun coup et luicausent la plus grande frayeur. PERIODE DE DELIRE. 131 Mais bientôt elle se cache la figure de ses mains, et se répanden pleurs abondants (fig. 80). Elle déplore sa destinée et accuseses parents. Les plaintes sont troublées de temps à autre par desvisions danimaux. La malade a recouvré en partie connaissance,et nous devons considérer cette phase de délire comme appar-tenant à la quatrième période de lattaque. Peu à peu les larme


Size: 1759px × 1420px
Photo credit: © The Reading Room / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentury1800, bookdecade1880, booksubjectepilepsy, bookyear188