. Les Franciscains et le Canada. --. étaient priés par Champlain et du Pontgravéde retourner à Québec, plusieurs en eurent duchagrin, notamment Napagabiscou. Le Père LeCaron leur fit remarquer que cétait le désirdes capitaines des Français et quil fallait lesécouter. A tout le moins laissez-nous le FrèreGervais, répliquèrent les barbares, afin que nous nedemeurions pas sans instruction ; ce que le PèreJoseph leur accorda, de quoi ils furent fortcontents et len remercièrent^. Le temps du départ était proche, et chacun dis-posait ses bardes et menus effets, quand de nouveauxordres arrivèrent, pr
. Les Franciscains et le Canada. --. étaient priés par Champlain et du Pontgravéde retourner à Québec, plusieurs en eurent duchagrin, notamment Napagabiscou. Le Père LeCaron leur fit remarquer que cétait le désirdes capitaines des Français et quil fallait lesécouter. A tout le moins laissez-nous le FrèreGervais, répliquèrent les barbares, afin que nous nedemeurions pas sans instruction ; ce que le PèreJoseph leur accorda, de quoi ils furent fortcontents et len remercièrent^. Le temps du départ était proche, et chacun dis-posait ses bardes et menus effets, quand de nouveauxordres arrivèrent, prescrivant de sen retournertous à Québec le plus promptement que faire sepourrait.^ Le Frère Gervais Mohier dut renon-cer le Père Le Caron au voyage chez les Al-gonquins sans perdre, ni lun ni lautre, le grandmérite de la résolution héroïque qui les avait déjàconduits jusquaux Trois-Rivières. 1. Sagard, Hist. du Canada, p. 933. 2. Sagard, Hist. du Canada, p. 934. 3. Sagard, Hist. du Canada, p. CHAPITRE XXXYII VOYAGE DES PP. BOURSIER ET GIRARD, RE COLLETS LA divine et adorable Providence, dit Sagard,a des ressorts inconnus aux hommes, parle moyen desquels il afflige les siens quand il luiplaît et en la manière qui lui est plus agréable, sansque nous puissions en cela faire autre chose quad-mirer ses divins jugements et lui dire en toute hu-milité : O mon Dieu, vous, soyez à jamais béniqui nous affligez ici-bas, pour nous rendre bienheu-reux là-haut en paradis^ Il fallait bien aux Français de Québec tout cetesprit de foi du Récollet pour envisager lavenirfort sombre que les événements préparaient à lacolonie. Pourtant la France navait pas abandonné sesenfants du Canada; la nouvelle société, formée parRichelieu, était loin de vouloir trahir ses engage-ments. Et au point de vue religieux, les Récollets etles Jésuites avaient pris des mesures pour fortifierleurs missions respectives au Canada. 1. Sagard, Hist, du Canada,
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