Traité de chirurgie . sque toujours au voisinagede la macula quapparaissent les plaquesdatrophie, et les troubles fonctionnelssont, dès le début, plus marqués. En môme temps que ces modificationssaccomplissent dans la choroïde, dautrestroubles, non moins profonds, se manifes-tent dans les autres milieux de lœil. Cepen-dant ils ne sont pas constants et doivent êtreconsidérés comme des complications. Le corps vitré se ramollit, des floconsopaques sy forment et sy déplacent aumoindre mouvement, donnant lieu au phé-nomène des corps flottants que lophtal-moscope constate, et aux troubles fonction-n
Traité de chirurgie . sque toujours au voisinagede la macula quapparaissent les plaquesdatrophie, et les troubles fonctionnelssont, dès le début, plus marqués. En môme temps que ces modificationssaccomplissent dans la choroïde, dautrestroubles, non moins profonds, se manifes-tent dans les autres milieux de lœil. Cepen-dant ils ne sont pas constants et doivent êtreconsidérés comme des complications. Le corps vitré se ramollit, des floconsopaques sy forment et sy déplacent aumoindre mouvement, donnant lieu au phé-nomène des corps flottants que lophtal-moscope constate, et aux troubles fonction-nels qui en résultent. Le cristallin sopacifie quelquefois au voisinage de sonpôle postérieur. Enfin il nest pas très rare de voir se produire un décollementrétinien. Dans quelques cas exceptionnels apparaissent des phénomènes de glau-come atypique. Les troubles fonctionnels consistent dans une augmentation progressive de lamyopie, qui oblige dabord les sujets à prendre des verres plus forts, dans. FiG. 129. - Sclcro-choroïdite postérieureà un stade avancé. [E DELENSt 2r* MALADIHS HK LA CHOROÏDE lapparition dos mouches volailles i\m les lalimienl et dans une diminutionmartiuéi de lacuilé visuelle. La vision eenliale est abolie lors(|ue la uuuula setrouve envahie. Il y a un scotome central positif et (pudipielois de la méta-morphopsie dans ce cas. Si h\ macula est épargnée, les scolomes correspondantaux |)la(pu»s dalropiiie choioïdienne sont beaucoup moins g^ènants, et Ton estparfois étonné tic constater uiu* vision assez bonne avec les lésions les plusétendues du fond de lœil. Cependant les malades ne i)euveul se livrer à un travail appliqué sanséprouver uiu* sensation de tension oculaire, de jiesauleur, de conjj;esliou dans lamoitié correspondante de la tète. Le jj^rand jour les blesse, et ils ont aussi parfoislie la photopsie (sensation déclairs, détincelles). Enfin il sy joint dans certainscas de véritables névralgies péri-or
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