Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . , refpond à ces doubtes,difant ainfi : Poîîr mettre fin à toutes les difhcultez quonpourroit alléguer, quant aux mouuemens de la mer, nousdifons auec Scneque,


Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . , refpond à ces doubtes,difant ainfi : Poîîr mettre fin à toutes les difhcultez quonpourroit alléguer, quant aux mouuemens de la mer, nousdifons auec Scneque, quil ny a aucune caufe du cours descaus à vn lieu ou à lautre, finon les lieux hauts & bas : ex-cepté iceluy feul mouuement,par lequel la mer croifl & de-croift:car il fuit lordre de la Lune, comme nous auons en-feigné& efcrit ailleurs. Et peut onprouuer que le dire deSeneque eft véritable : car les eaus de la mer croiffent entoutes les parties du monde,ceft à fçauoir en Orient, Oc-cident,Scptentrion,& au Midy , & auffi bien decroiffent entoutes lefdites parties. Et par ainfi la mer na point de par-tie propre où elle commence fon croiftre ou decroiftre : &ainii leau fe meut par accident,dvne part àrautre,fauf versle basxar vn tel niouucmenr ne luy vient pas par accident,mais propre cllcncc conuenante à là forme. Tour quoy U Mer ne deshorde idmais, O ne ^au ornentt71) açundit, C H A p. tIVREPREMIER, g^ Velquvn pourroit demander,Puij(quc tamdeaus feneendrenc en la mer, &c tant de ri-uicres & fontaines y entrent continuelle*ment, qui eft la caufe pourquoy elle nefercipand,ou ne f au^raentePA cecy y a aucu-nes rairons,que Albert le grand ameine furle fécond des Meteores,oii il did ainli:La mer ne reçoit ac*croiifement ny f agrandit, pource quelle eft naturel réce-ptacle de toutes eaus,& lieu de leur repos & retraite. Orne peut vnlieu repoulTerny empefcher,ou eftre fafchédclentrée de la chofe,qui par nature doit eftre en luy: car na-turellement le li


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