. Supplément aux Oeuvres de Rousseau, citoyen de Geneve, pour servir de suite à toutes les éditions. duplus tendre refped, de la plus profonde vénéra-tion : mes intentions étoient pures comme moname : -jofe croire encore que vous ne dédaigne-rez point lhommage que je vous en fais icini le ferment de navoir jamais pour maître ,pour règle & pour guide que vous, vos exem- DE M. Rousseau. 67 pies & vos ouvrages. Ceft avec ces difpofidûnsque jai, &c. P. S. On mavoit trompée, fans doute, quandon mavoit dit que vous copiiez de :je fuis fâchée de cette méprife, je vous en de-mande pardo
. Supplément aux Oeuvres de Rousseau, citoyen de Geneve, pour servir de suite à toutes les éditions. duplus tendre refped, de la plus profonde vénéra-tion : mes intentions étoient pures comme moname : -jofe croire encore que vous ne dédaigne-rez point lhommage que je vous en fais icini le ferment de navoir jamais pour maître ,pour règle & pour guide que vous, vos exem- DE M. Rousseau. 67 pies & vos ouvrages. Ceft avec ces difpofidûnsque jai, &c. P. S. On mavoit trompée, fans doute, quandon mavoit dit que vous copiiez de :je fuis fâchée de cette méprife, je vous en de-mande pardon : accordez-ie auiîî à lindifcrétionque jai encore de troubler votre retraite par cettelettre. Je nai pu réfifter à lenvie de vous direque, malgré votre rigueur, vous nen ferez pasmoins lhomme que jhonorerai le plus. Si jofoisefpérer que vous pouffiez lindulgence jufquàmhonorer encore dune réponfe, vous nen fe-riez pas plus importuné , & vous mettriez le com-ble à mes vœux. Jenvenai demain chez vous,fur les deux heures, voir fi vous aurez eu e 2 68 Lettres RÉPONSEDE J. J. ROUSSEAU. Jeudi 2^ Mai 1776. •7 ai eu dautant plus de tort, madame, dem-ployer un mot qui vous étoit incomiu, que jevois par la réponfe dont vous mavez honoréque, même à laide dun didionnaire, vous na-vez pas entendu ce mot. Il faut tâcher de mex-pliquer. La phrafe du billet, à laquelle il sagit de ré-pondre , eft celle - ci : 7nais ce que je veux , ^ cequi iiïeji àU tout au moins après une condamna-tion fi cruelle ^ fi infamante , c^eji qu^on m^ap-prenne enfin quels finît mes crimes, ^ comment,^ par qui fai été jugé ? Tout ce que je deiîre ici eft une réponfe à cetarticle. Ceft mal à propos que je la demandoiscathégorique : car telle quelle foit, elle le feratoujours pour moi. Ma demeure & mon cœurfont ouverts pour le refte de ma vie à quiconque DE M. R O U S S E A U. ^9 me dévoilera ce myftere abominable. Sil mim-pofe le fecret, je pro
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